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Cette concurence effrénée fait le bonheur de la population, mais cela n’est pas tout à fait évident parce que nous sommes en train de basculer dans une vraie jingle où chacun peut se cacher derrière n’importe quoi, dire ou faire ce qu’il veut sans être localisé.
Je m’explique :
Avant, pour disposer d’un numéro de téléphone(fixe ou mobile), le minimun est de se présenter à la compagnie en question avec une photocopie de sa pièce d’identité et son adresse. Ainsi, on au moins on est répérable. La liste des abonnés donne lieu à une base de données que l’on peut consulter dans un annuaire publique. Pratique et nécessaire, cette procédure !
Maintenant, on peut acheter une puce téléphonique possédant un numéro de téléphone dans la rue, dans une buvette, ensuite, prendre un téléphone portable et l’utiliser.
Cela peut donc être dangereux si on ne peut pas identifier le détenteur d’un numéro de téléphone parce qu’il peut l’utiliser à des fins illicites sans s’inquiéter outre mesure.
La libéralisation est une bonne chose, mais le laisser- faire n’est pas aussi synonyme de démocratie mais de pagaille généralisée.
Merci pour la réaction de l’ARTEL(Agence Nationale de Régulation des Télécommunications du Burkina) sur ce problème.
Bntic