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Au Burkina Faso comme partout dans le monde, le domaine informatique est devenu un moyen incontournable pour le développement. La preuve est que de plus en plus les bureaux tendent à s’informatiser ; de même que les entreprises privées.
Mais comme l’état ne peut satisfaire la grande masse de la population qui est aussi dans le besoin, des acteurs du secteur privé, associatif et ONG se sont impliqués.
Ainsi des centres d’accès à Internet communément connus sous le nom de cybercafé s’installent dans les différentes villes et plus loin encore dans les zones rurales où la couveture téléphonique n’est pas encore parvenue.
Ces diverses connexions se font via le RTC, l’ADSL et le Satellite(VSAT, CDMA, CPL,WIMAX).
Au sein de ces structures, des services publiques sont offerts tels :
La connexion à Internet
Les impressions de pages
Les formations sur les applications Microsoft et autres applications connexes.
Les initiations sur Internet et même des formations à distance…
Cependant force est de reconnaître que certains d’entre eux ne pérennisent pas car confrontés à des difficultés.
Le cas du Point d’accès aux infos routes pour la Jeunesse de Koudougou (PAJEK) en est un exemple.
En effet depuis février 2008, ce centre à fermer les portes. Les raisons sont entre autres :
la fin des subventions des bailleurs de fond
la non rentabilité,
le départ du principal animateur,
le remplacement d’une personne compétente pour
prendre le relais,
et enfin la préoccupation d’autres activités jugées plus rentable que le cyber.
Dans ces conditions, les membres de l’administration devraient faire des réunions trimestrielles sinon mensuelles pour apporter leur soutient tant sur le plan de la gestion que sur l’apport financier. Ceux-ci permettront de suivre l’évolution des activités et de prévenir tout désagrément.
Pour apporter quelques solutions, l’administration devrait :
Pendant la subvention, un compte cyber pourrait être créé pour l’encaissement de toutes les recettes. Sinon être bloqué en vu de pouvoir résister aux dépenses imprévues qui imputeront l’activité.
le centre accroîtrait sa rentabilité en allant au-delà des services ci-dessus cité par :
• la Vente de matériels Informatique comme : les clés USB, les adaptateur et CD vierges ;
• l’ouverture d’un guichet de maintenance Informatique ou la collaboration d’un maintenancier pour dépanner les machines en cas d’incapacité du gérant ;
• l’ouverture de cabine téléphonique et/ou la vente de cartes de recharge.
La rémunéré de l’animateur selon la qualité de sa prestation ou le rendement de la boîte ;
• le renforcement de capacité de l’animateur à travers des formations pour lui permettre de satisfaire les clients car le domaine de l’informatique est évolutif ;
• la prise en considération des suggestions de l’agent dans la gestion.
L’animateur principal peut proposé une ou deux personnes qui subiront un test d’essai pour déterminer leur compétence.
Les cybers centres doivent être vu comme une école ; un établissement promoteur du savoir Informatique. Capable de palier au manque d’emploi par la formation de personnes compétitives pour les travaux de bureau. Qui sera heureux de voir disparaître un établissement ? Je crois que personne !
En tout état de cause, le centre pourrait être loué à une tierce personne (physique ou moral) pour promouvoir les TICs dans la province du Boulkiemdé particulièrement dans la ville de Koudougou.
NB : Le PAJEK, Point d’Accès aux infos route pour la Jeunesse de Koudougou est le tout premier centre d’accès communautaire à Internet. Il a été créé en 2001 grâce à un financement de la Francophonie (INTIF) et de l’Association Benebnooma de Koudougou.
Un crie d’alerte est donc lancé aux autres centres qui sont toujours fonctionnels pour l’instant de prendre des dispositifs pour éviter des circonstances pareilles.
Adama KABORE
Ex-responsable PAJEK
Koudougou