Le monde de la santé est en pleine mutation. L’enjeu, à la fois technique, économique, géographique, politique et humain, exige la mobilisation de tous.
Celle-ci passe par une bonne circulation de l’information, par une concertation bien organisée et par une amélioration de la qualité des relations, entre tous les partenaires, grâce à la communication. Toutefois, il existe des insuffisances dans l’exploitation de la coordination des activités de recherche en santé, au niveau national. Cela implique un manque de communication entre les chercheurs qui travaillent souvent en vase clos et, par conséquent, ce qui cause une faible diffusion des résultats, qui sont moins utilisés. Cette problématique engendre une insuffisance d’implication des bénéficiaires au processus de la recherche.

Pour pallier à ces différents manquements, des professionnels du monde médical du Burkina Faso se sont réuni avec pour ambition la création d’une association s’appuyant sur les TIC, afin d’assurer une meilleure communication entre tous les acteurs. C’est ainsi que, hier, dimanche le 30 mars, a eu lieu l’assemblée constitutive de la « Société burkinabé de communication et d’informatique médicale (SO.B.C.I.M) », à l’immeuble Yam Net Plus, à Ouagadougou.

Une vue de l’équipe composant le Bureau Exécutif.

Pour amorcer les travaux, un tour de table a eu lieu, mettant en évidence que l’assemblée était constituée, en majorité, de personnes issues du monde médical. Suite à cela, s’en est suivie la relecture et l’amendement des textes, pour se conformer aux règles et lois en vigueur, sur le plan national, dans le domaine de la santé appliquée aux TIC. Pour finir, un bureau, composé de cinq membres et de deux commissaires aux comptes, a été mis sur pied pour présider aux destinées de la nouvelle association, et ce, pour un mandat de deux ans.

La SO.B.C.I.M s’est fixé pour objectif principal de contribuer à la promotion de la santé et des soins, par l’utilisation des TICS. Ainsi, elle compte améliorer l’accès à l’informatique médicale, aux professionnels de la santé et au grand public ainsi qu’améliorer l’accès des professionnels de la santé aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Aussi, elle désire renforcer les compétences en informatique et en communication médicale tout en créant une base documentaire sur la santé.

Vue de l’assemblée

Pour mener à bien cette mission, le président entrant, le docteur Marcel Lougué, a exhorté l’ensemble des membres du bureau à cette tâche ardue, tout en requérant le soutien de l’ensemble des participants, sur lesquels l’association ne saurait que compter. Le réseau Burkina-NTIC a été sollicité, afin de parrainer et guider les pas de la dernière née des associations, oeuvrant pour une bonne et adéquate insertion des TIC dans les secteurs névralgiques du développement national.

Dieudonné LANKOANDE, Burkina-NTIC