E-agriculture
Il y a de cela deux que les projets TIC et agriculture soutenus par IICD au Burkina Faso ont commencé leurs activités. Sous la conduite de M. Tiéba, chargé du suivi évaluation de ces projets, François Laureys et Neil Bromstein de l’IICD, les responsables des différentes organisations bénéficiaires se sont retrouvés à Ouagadougou le 24 mai 2006 pour une évaluation à mi-parcours.
- cartes de réponses
L’objectif de la rencontre était de restituer les résultats de l’étude d’évaluation de l’impact des projets afin de rectifier le tir si nécessaire. Cette étude a passé au crible l’impact du projet sur le volet sensibilisation, renforcement des capacités et l’impact économique sur les populations. A l’étape actuelle, il ressort de l’évaluation qu’en ce qui concerne la sensibilisation et le renforcement des capacités, les projets atteignent leurs objectifs. En ce qui concerne l’impact économique, des indices d’amélioration de la situation de base se dessinent. Cela s’explique par le fait que la plupart des projets sont basés sur le principe du social. Si on prend le cas de Sahel Solidarité, il est difficile de mesurer l’impact économique directement, car le projet est basé sur la sensibilisation sur l’hygiène et l’assainissement de l’eau confirme M.Thiéba.
- Séance de Travail
- les participants apprennent à visualer leurs projets grâce à des dessins
Dans l’ensemble, on note que la mise en œuvre des projets se passe bien. Les participants ont néanmoins attiré l’attention des bailleurs sur certaines difficultés comme le remplissage de la grille de collecte d’information. Il s’agit entre autres de l’analphabétisme de la majorité des bénéficiaires, de l’inadaptation de certaines questions à leur contexte. Des pistes de solutions ont été ebauché tel que traduire les questionnaires en langue locale, faire des évaluations internes...
Quant à Neil Bromstein, chargé du suivi évaluation des projets IICD dans 4 pays dont le Burkina Faso (les autres étant le Mali, l’Ouganda, et la Gambie) elle se dit satisfaite du déroulement des différents projets. Je suis très heureuse de voir que les acteurs des projets arrivent à expliquer qui sont les bénéficiaires et les utilisateurs finaux des projets. Aussi les acteurs ont bien compris ce que l’on veut mesurer à travers le volet suivi- évaluation de nos projets, ce qui nous intéresse c’est surtout savoir l’opinion des utilisateurs finaux ce qu’ils pensent des services du projet, nous confie t-elle. Elle a promis une visite de terrain dans les différents projets dans les jours à venir.
En rappel, l’Institut International pour la Communication et le Développement accompagne depuis 2004, 6 organisations paysannes du Burkina Faso dans leur quête du développement par une appropriation locale du potentiel des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Il s’agit de l’ONG Sahel Solidarité sur un projet de sensibilisation sur l’hygiène de l’eau, IABER ( Institut Africain de la Bio-économie rural) sur un système d’information sur les prix des produits agricoles, l’association des femmes Pag la Yiri pour une radio Communautaire et un centre multimédia, FEPPASI (Fédération Provinciale des Professionnels Agricoles de la Sissili) et l’association Songtaba Yalgré dans le domaine de l’amélioration de leur système de communication et de commercialisation.