L’Institut International pour la Communication et le Développement (IICD) en collaboration avec l’association Yam Pukri a organisé le samedi 7 juillet 2007 à Ouagadougou, une séance de formation au profit d’une trentaine de personnes sur la gestion des données numériques, le stockage et l’utilisation des photos, et l’utilisation d’un logiciel de formation en vu d’accroître la capacité des formateurs.

Avec le flot des données et des fichiers qui parviennent ou qui se créent sur un ordinateur, il n’est pas toujours facile de gérer l’espace de stockage et de sauvegarde de ces données. En outre, la technologie évoluant à pas de géant, acquérir des méthodes efficaces de formation s’avère utile pour tout formateur. C’est à ce propos que l’IICD en collaboration avec Yam Pukri a réuni une trentaine de personnes afin de leur donner les rudiments nécessaires pour faire face aux difficultés sus-cités. la gestion des données numérique tend à être un casse tête pour les utilisateurs qui passent souvent de longues heures à rechercher un fichier ou qui font souvent des tâches répétitives d’une manière classique sans automanisation.

Venus de différentes structures travaillant dans le domaine des technologies de l’information et la communication, les participants ont pu apprendre, grâce aux logiciels Picassa et Windirstat, la sécurisation et le rangement des données numériques. En outre, ils ont appris avec le logiciel Turbo Démo, des meilleures méthodes de faciliter leur travail, surtout dans le domaine de la formation des hommes. le logiciel Turbo demo permet de réaliser des modules d’autoformation sur tous les logiciels, ce qui est très pratique pour faire des CDROM en langue locale. La formation a été assurée par le responsable chargé du renforcement des capacités de L’IICD, Ousséni Zongo et le responsable de Yam Pukri, Sylvestre Ouedraogo. Pour Ouséni Zongo, cette formation permet aux participants de bien gérer leurs données afin de ne pas avoir de surprises désagréables. Il a expliqué, en ce qui concerne le volet formation, que la technique du Turbo Démo est adaptée pour former les personnes du monde rural, qui n’ont pas toujours la chance d’avoir un niveau d’instruction élevé, du fait que ce logiciel permet de dispenser la formation dans la langue du public cible (mooré, fulfulde, bambara, etc.). Quant à Sylvestre Ouedraogo, il a montré aux participants comment gérer les données, les images avec les logiciels Picassa et Windirstat.

C’est pourquoi, les formateurs ont demandé aux participants, au sortir de la formation, de profiter de l’expérience acquise en la mettant en pratique. Chaque participant a bénéficié ainsi d’un pack de logiciel pour perpétuer et approfondir ce qu’il a appris.

Nous avons saisi l’opportunité pour tendre notre micro à Monsieur Zongo Ousseni, et à quelques participants du séminaire pour avoir leurs impressions sur le séminaire.
Mr Zongo, Qu’est ce qui justifie le choix de ce thème pour le séminaire ?
Nous sommes arrivés à un tournant de notre projet où nous avons constaté que nos partenaires TIC au développement sont assez outillé à créer du contenu mais le problème majeur se situait dans la gestion des données numériques car une chose est d l’avoir une en est de savoir la conserver, voir ce qu’il en faire, sans aucun risque de perte de données. Donc avons juger nécessaire d’aider nos partenaires dans ce sens. Et avec le partenaire local de renforcement des capacités au Burkina Faso Sulgaconcept nous avons choisir ce thème.

Mr Zongo, les objectifs du séminaire ont été atteints ?
Oui, dans la mesure où les participants étaient satisfaits de cette formation et ils l’ont exprimé à travers plusieurs éléments et attitudes dont notamment, leur présence massive au séminaire, leur envie de continuer le séminaire malgré l’épuisement du programme, l’enthousiasme avec laquelle ils ont accueillir le nouveau outil de facilitation de la formation qu’on les a proposé (Turbodemo).

Mr Zongo, Comment comptez vous pérenniser les acquis d’une telle formation ?
Notre programme ne se situe pas dans un cadre purement de formation d’individus mais plutôt un accompagnement des capacités des organisations aux développements. Ce qui constitue un relais dans l’atteinte de nos objectifs développement des NTIC. De surcroît, après chaque six mois nous revenons sur le terrain pour la suite des activités que nous avons deja mené. Nous avons d’ailleurs, notre partenaire technique Sulgaconcept représente par Sylvestre Ouedraogo qui fait des consultations sur place dans ce cadre.
A l’issue de ce séminaire, les partenaires qui exprimeront des besoins d’utilisation du logiciel Turbo demo seront accompagnés par IICD pour l’acquisition définitive de la licence du logiciel voir une formation supplémentaire.

Mr Zongo, Votre dernier mot
Mon dernier mot est que nos partenaires locaux s’intéressent davantage à ce que nous faisions. Nos programmes de renforcement de capacités doivent être une réponse à leurs préoccupations. Et ils doivent les utiliser dans leurs activités quotidiennes d’utilisation des NTIC. Je souhaite qu’au vue de ce logiciel(Turbo demo), ils traduisent leur besoin pour une utilisation plus approfondie de celui-ci car nous savons que ceci pourrait les aider.

Réactions de quelques participants

Je suis Mlle Kouraogo Wenkouni représentant le ministère de l’éducation de base (MEBA) et membre du réseau national d’accès des femmes aux NTIC. Nous sommes présents au séminaire de formation CAPDEV sur la gestion de données numériques afin d’avoir une base solide dans la gestion des données numériques du réseau. Aussi ma présence me permettrait de former d’autres membres du réseau sur la problématique. J’ai été particulièrement satisfaite de ce séminaire qui ma permis de découvrir les logiciels tels que : PICASA, Turbo demo et Windirstat. Je souhaite que ces genres d’activités se pérennisent car beaucoup d’utilisateurs des NTIC éprouvent de nombreuses difficultés de gestion des données numériques.

Je suis Mr Ferdinand Ouedraogo, président de IABER (Institut Africain pour la Bio Economie Rural) un observatoire de marché agricole et partenaire au développement des TIC dans le domaine de l’agriculture d’IICD. Pour moi, qui parle d’observatoire parle de base de données d’où l’intérêt pour nous de participer à ce séminaire. Ce programme de formation rencontre nos objectifs. Nous sommes satisfaits du séminaire car nous sommes outillés maintenant à faire des applications qu’il faut pour mieux gérer nos données sur l’agriculture. Ce séminaire n’est qu’un début et doit être une ouverture pour d’autres séminaires pour renforcer nos connaissances dans ce domaine.