E-gouvernance
Ainsi entendit t’on le griot psalmodier à la porte des grandes rencontres sur la gouvernance de l’Internet.
La gouvernance d’internet, pour des raisons pratiques et historiques, est assumée par l’Icann, une société à but non lucratif, de droit californien, qui “gouverne” le réseau, sous le contrôle du département du Commerce des Etats-Unis. Si l’Icann n’a, à ce jour, jamais entravé l’innovation et la liberté qui sont les piliers du réseau, il n’en reste pas moins qu’à l’heure où le reseau est devenu une ressource globale, beaucoup s’interrogent sur la nécessité d’une gouvernance partagée, c’est-à-dire mieux distribuée entre les acteurs et utilisateurs du Net.FING
Dans de vaste réseau Internet, les plus forts devriendront plus forts et les plus faibles encore plus faibles si nous savons que les enjeux ne se limitent pas seulement à la gestion des noms de domaines, mais également aux contenus qui transitent que la toile.
Ces enjeux touchent aussi bien ceux du Sud que du Nord, mais, le sud commence à se protéger, à participer au débat, ce qui est normal sans pour autant occuper une place véritable sur le Web. Présentement, l’Afrique est "entubé" au réseau en passant par l’occident. Rien ne l’empêche pourtant de créer son propre "Africanet", sinon, les querelles intestines de type "oesophagiques" sans aucune reflexion en profondeur. On préfère que les autres nous dominent, mais pas qu’un tiers à côté le fasse. Résulat : Chaque petit mail envoyé doit transiter au Nord avant de revenir au Sud, à quelque mêtres de son expéditeur, sinon, dans le même ordinateur.
Actuellement, les cables optiques et autres parsèment le continent, mais sont sous utilisés, chacun préférant garder son traditionnel maître.
Alors, avant de regarder la paille qui est dans l’oeil du voisin, commencons par enlever la poutre qui est logée dans le notre.
Bntic