E-gouvernance

Instances de régulation de la communication : La place de l’Afrique dans la société de l’information

Instances de régulation de la communication : La place de l’Afrique dans la société de l’information
mardi 3 juillet 2007.

La IVe Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique (CIRCAF) s’est ouverte, lundi 2 juillet 2007 à Ouagadougou. Pendant trois jours, les responsables d’instance de régulation venus d’horizons divers plancheront sur le thème : "Les médias de service public et les défis de la convergence en Afrique".

Le gotha de la presse africaine, en l’occurrence, les responsables d’instance de régulation de la communication est présent à Ouagadougou, dans le cadre de la IVe Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique (CIRCAF).

Une conférence qui se tient du 2 au 4 juillet et qui a pour thème central : "Les médias de service public et les défis de la convergence en Afrique". Trois sous-thèmes sont également prévus, à savoir : "Les défis technologiques," "La régulation sur l’internet" "le droit de la communication en Afrique".

Ces sujets seront développés à travers une vingtaine de communications qui vont être livrées par des présidents d’instances de régulation africaines, des directeurs de publication, des professeurs en communication, des journalistes et autres spécialistes de la communication. C’est ainsi que le professeur burkinabè, Serge Théophile Balima, va donner une conférence sur le thème central.

Le colloque thématique est ouvert aux invités de la CIRCAF, c’est-à-dire les instances de régulation non africaines, les organisations de journalistes, les journalistes et tous les acteurs de la communication. Cependant, la conférence proprement dite réunira uniquement les présidents des instances membres du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), un sous-organe de la CIRCAF.

A huis clos donc, la quarantaine de régulateurs du réseau va réfléchir sur les voies et moyens efficaces de diffuser l’information. L’accès à l’information est-ils pleinement garanti aux citoyens africains ? Les moyens de communication sont-ils adaptés au contexte de la mondialisation ? Autant de questions qui seront soumises aux responsables d’instances de régulation.

Selon le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso, Luc Adolph Tiao, les défis de la société de l’information vont être également débattus pendant le CIRCAF. Il s’agit entre autres, de son point de vue, de la problématique du droit d’accès des populations à l’information, lequel incombe aux médias de service public et des conditions à réunir pour que les citoyens tirent profit des Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Relever les défis de la société de l’information

"J’en appelle à votre vision pour que nous sortions des sentiers battus. Nourrissons des ambitions fortes pour le RIARC. Allons au-delà des discours convenus pour bâtir une plate-forme dynamique d’échanges de réflexion et d’action," a lancé M. Tiao à ses homologues. Il a exprimé sa gratitude au président du Faso, Blaise Compaoré pour son soutien au RIARC.

Celui-ci était représenté par le chef du gouvernement burkinabè, Tertius Zongo qui était accompagné d’autres membres du gouvernement et de présidents d’institutions du pays. M. Zongo a salué la tenue de la IVe CIRCAF au pays des hommes intègres. "Avec l’avènement de la société de l’information, les enjeux de la régulation de l’information dépassent les cadres des Etats" a expliqué le Premier ministre. Pour lui, la communication et l’information sont au cœur de tout processus de développement. "Les enjeux de l’accès à l’information sont aussi importants dans la qualité de la communication sociale à l’intérieur de nos Etats que dans les relations internationales", a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Zongo qui a donné le top de départ des travaux de la CIRCAF, s’est dit heureux de constater que les problématiques inscrites à l’ordre du jour de la CIRCAF prennent en compte les dimensions préalables à une insertion harmonieuse de l’Afrique dans la société de l’information.

M. Luc Adolphe Tiao qui a été porté à la tête du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAMED) dimanche 1er juillet 2007 dirigera désormais le RIARC pour deux ans en remplacement de la Centrafricaine Mme Julieta Langa.

Séraphine SOME
Article pris sur le http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=21833

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