E-gouvernance

LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITE : Vers la mise en place de centres de veille

Ouagadougou a été du 17 au 21 mai 2010 le cadre d’un atelier sur la cybersécurité. Celui-ci a réuni des délégués venus de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Nigeria et du Burkina et la clôture des travaux a été présidée par Paul Marie Compaoré, secrétaire général du Premier ministère.

Mathurin Bako, président du Conseil de régulation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques

Des délégués de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Nigeria et du Burkina ont pris part du 17 au 21 mai à Ouagadougou à un atelier sur la cybersécurité. Il a été initié par l’Union internationale des télécommunications (UIT) en partenariat avec IMPACT et l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCE).

L’objectif était de donner des éléments de base aux participants pour évoluer vers la mise en place d’un centre de lutte contre la cybercriminalité comme l’a relevé le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCE), Mathurin Bako. Il a aussi permis aux délégués des différents pays d’échanger leurs expériences et renforcer leurs relations pour une coopération sous-régionale, régionale et internationale favorable à la lutte contre la cybercriminalité. En effet, il s’agit pour les pays de travailler à parer aux difficultés d’invasion qui peuvent causer des dommages très importants dans le système informatique. Pour le représentant de l’UIT, Ali Drissa Badiel, l’atelier aura démontré la nécessité d’une synergie d’action en vue de lutter efficacement contre la cybercriminalité en Afrique, tant les défis en la matière sont à la fois immenses et lourds à porter par une seule entité. Pour faire face à l’urgence du besoin et donner un début d’implémentation concrète aux recommandations de l’atelier, il serait souhaitable, a fait savoir Ali Drissa Badiel, que chaque pays participant à son niveau, oeuvre à la mise en place de son centre de veille sur la cybersécurité (CiRT). Le secrétaire général du Premier ministère, Paul Marie Compaoré, a relevé que la rencontre de Ouagadougou a été utile et profitable à tous les participants. Il souligne que l’atelier ayant répondu aux attentes, a permis de dégager des pistes intéressantes pour enrichir la gamme des solutions à offrir aux usagers. Par la voix de Lassane Sacko du Mali, les participants ont indiqué qu’ils se sont bien approprié les connaissances et sont convaincus que celles-ci vont leur servir dans leurs pays respectifs.

Antoine BATTIONO/LePays

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