Vie du réseau
Pour remédier à la question que pose le manque d’engagement des citoyens vis-à-vis des affaires publiques, l’une des orientations favorisée est la transition d’une démocratie représentative vers une démocratie davantage participative qui permet de tenir directement compte de l’opinion du citoyen ordinaire. Ainsi, la participation du citoyen est réclamée pour permettre une démocratie effective mais
aussi une démocratie qui soit confortée dans son principe de base, à savoir le pouvoir par le peuple.
Quoi qu’il en soit, le principe de la participation est au cœur même d’un des plus grands pamphlet, la Déclaration universelle des droits de l’homme appuyé par le concert des pays membres des Nations Unies (1997) qui affirme que :
"Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis."
"Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.
"La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel
égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote."
Pour respect les différentes déclarations certains Etats n’hésitent pas à faire appel à Internet. D’autres le font appel pour diverses raisons, c’est le cas du mouvement établit au États-Unis par MoveOn.org
(http://www.moveon.org) qui a à récolter suffisamment de dons monétaires pour financer la campagne électorale de certains candidats dont quatre sur cinq gagnèrent aux élections.
Parmi les plus grands consommateurs de la cyberparticipation les États-Unis sont les premiers. Ils peuvent recevoir des notifications de changement aux lois par courrier électronique dans l’état de l’Utah .
Ajoutons que la Suède et le Royaume Uni permettent aux gens de prendre une part active à divers débats qui se forment sur la création de politiques au pays. Il est à noté également que les Philippins ont même utilisé la cyberparticipation pour retirer un président de ses fonctions. Mais aussi, l’utilisation de la cyberparticipation est particulièrement importante auprès de pays tels que le Pakistan et l’Israël ayant chacun fait un pas vers l’inclusion de leurs citoyens eu égard de la gestion de leur nation.
La cyberparticipation permet d’entamer des discussions bidirectionnelles de masse sur une panoplie de sujets et ce, au moyen du courrier électronique, des salles de causeries et des tableaux d’affiches virtuelles.
Certes, les messages publicitaires à la télévision et à la radio arrivent à informer des sommes considérables de citoyens, mais les réactions doivent ensuite se faire par le biais d’une troisième technologie, le téléphone, qui n’offre ni une accessibilité rapide aux masses, ni un coût abordable.
La cyberparticipation est relativement peu coûteuse comme elle peut s’opérer au moyen de réseaux communautaire ou même être subventionnée par, la création de partenariats.
Dorénavant, il semble que les citoyens auront progressivement la chance de s’affirmer tout en établissant un dialogue encore plus fructueux avec les acteurs susceptibles d’agir vis-à-vis de leurs intérêts
et inquiétudes . La cyberparticipation a le potentiel d’armer le citoyen d’un pouvoir inédit qui est d’être au courant au fur et à mesure que le monde change, d’interroger la raison d’être des politiques
qui l’influencent et de contribuer à ses prises de décision en période électorale ou autre.
La cyberparticipation promet également de déboucher sur un monde riche de libertés alors que les citoyens d’un pays et du monde pourront, pour la plupart, amorcer des échanges sans égard au statut, c’est-à-dire à pied d’égalité de part et d’autre.
Outre les bienfaits généraux de la cyberparticipation, elle introduit également de nombreuses opportunités d’apprentissages sous la forme de discussions, de débats et de mode de pression en ligne.
La cyberparticipation représente aussi l’une des plus belles opportunités d’apporter son regard vers l’extérieur, d’encourager et de nourrir de nouvelles collaborations entre les acteurs et de favoriser une prise de décision adaptée aux enjeux tels que rapportés par ceux qui les éprouvent
Quand aux avantages pour la société, il se dégage particulièrement que la cyberparticipation aura un impact notable sur le pays et le monde dans son ensemble et que celle-ci est l’un des meilleurs outils qui puisse exister dans un contexte où règne la démocratie
Le succès de la cyberparticipation dépend de nombreux facteurs. Entre autre, le citoyen doit être conscientisé vis-à-vis de cette nouvelle réalité, le gouvernement doit modifier son fonctionnement et être à l’écoute de ceux qui l’implantent et enfin, certaines mesures doivent être mises en œuvre afin d’assurer un fonctionnement convenable de cette nouvelle forme de démocratie.