E-gouvernance

La Presse Francophone Africaine sur l’Internet : Table Ronde à Ouaga.

Dans le cadre de la journée Internationale de la Francophonie le Réseau Africain de Formation à Distance(RESAFAD) a organisé le 20 mars 2004 une table ronde sur la presse francophone sur l’Internet au centre culturel Français Georges Meliès

La table ronde a été animée par le professeur Serge théophille BALIMA, enseignant en Sciences de la communication à l’Université de Ouagadougou.

4 thèmes ont été abordés :
-  les journaux africains en ligne, la presse à la recherche de son lecteur par Abdoulaye DAME, journaliste à Sidwaya
-  Les journaux africains en ligne : panorama de quelques sites burkinabés et africains par Ramata SORE, journaliste à l’évènement
-  Démocratie et Internet : la presse au-delà des frontières et de l’Etat par Newton A. BARRY, Rédacteur en Chef de l’Evènement
-  Panorama des portails d’informations africains par Abdoulaye DIALLO, Gestionnaire du Centre National de Presse Norbert ZONGO et animateur du site Médias Burkina.

Mr D. PERRIN du RESAFAD a ouvert la Table Ronde en expliquant que l’intérêt d’une telle initiative est de permettre un échange des acteurs du milieu de la presse et de voir ce qui se fait réellement dans le domaine de la publication sur le web ;

Au terme des exposés et des débats, ont retenir les points suivants :

-  La presse burkinabè est peu présente sur l’Internet : 9 journaux sur 100 y figure seulement. Certains ne sont pas à jour comme le site de la Télévision Nationale du Burkina qui n’a jamais bougé depuis sa création.
-  La presse qui paraît sur le web reprend en général les éditions papiers pour le coller directement sur le web d’où des formats qui ne correspondent pas au lectorat internaute plus intéressé par des textes courts.
-  Les journaux n’ont pas de spécialistes de publications en ligne. Il n’existe même pas de matériels pour le faire (manque d’ordinateurs, cherté du coût de la connexion Internet...)
-  Les journalistes sont peu formés à l’utilisation de l’ordinateur.
-  Les journaux ne s’intéressent pas à l’Internet comme une opportunité de faire des affaires : il faut paraître sur le web pour être à la page, suivre le mouvement, c’est tout.
-  Si l’on prend Sidwaya, le site web cela a permis de ne plus envoyer des fax et télex pour les ambassades du Burkina à l’étranger quotidiennement pour les informer sur l’actualité du pays..
-  La connexion Internet coûtant plus chère que le journal papier (1450 FCFA contre 200 Fcfa), il y a peu de visites des journaux locaux sur le web. Les journaux avaient peur au début que leur lectorat déjà très faible ne se contente des versions web et abandonnent l’achat du journal papier, comme dit Mlle SORE, les gens préfèrent humer, palper le journal papier et le garder aussi.

Comme perspectives, il faut former des e-journalistes, les doter en matériels et avoir un serveur puissant pour les archives. Par exemple, Sidwaya est obligé d’effacer les pages sur le serveur parce qu’il n’a droit qu’à 6 Giga octets sur le serveur de la DELGI.
Il faut aussi travailler

D’autres questions comme l’utilisation de l’Internet contre la censure et pour démocratie dans les journaux online sur l’Internet ont été abordés dans les débats.
Quant à la question comment se finance les journaux online africains sur le web ?, la publicité étant très réduite. A ce niveau, on a pas eu de réponses. Les recherches de DIALLO à ce niveau n’ont pas été fructueuse, les responsables de sites on line n’ayant pas répondu à ces questions.
Sylvestre Ouédraogo, Coordonnateur du réseau Burkina-ntic a profité de l’occasion pour annoncer qu’un atelier aura lieu le 29 sur le thème de l’écriture sur le web et pour dire aussi que les journaux doivent faire de la publicité de leur site web à travers les journaux papiers.

Sylvestre Ouédraogo
Coordonnateur Burkina-ntic

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