Trois opérateurs de téléphonie mobile se disputent le marché burkinabè. Cela peut être perçu comme un privilège pour le consomateur car il est âprement courtisé.

La concurrence faisant appel à l’innovation. Mais force est de reconnaître que l’engouement vers la téléphonie mobile ne va pas sans inconvénients.

Si les SMS ne sont pas placés en instance, les messages parviennent tardivement au destinataire parfois ou n’arrivent jamais. Pourtant l’opérateur est prompt à percevoir le coût du SMS émis. A cela, s’ajoutent les pertes sporadiques de réseau et les coupures en plein appel.
Le ridicule est à son comble, quand l’usager essaie de joindre son voisin à deux mètres et qu’on lui répond que son interlocuteur est injoignable bien qu’il soit dans le réseau pour bla, bla, bla, bla...

Et aucune explication n’est donnée aux usagers. Les opérateurs ont plus d’imagination dans leurs activités de marketing qu’un souci d’informer leur clientèle. « Les clients augmentent et les capacités techniques ne suivent pas », peut-on penser librement.

Si le but du téléphone mobile, c’est de joindre son correspondant où qu’il se trouve, ce qui se passe actuellement frise le ridicule.
Une telle comédie n’est pas tolérable dans une atmosphère des affaires d’un marché disputé à trois. Le mutisme des opérateurs doit cesser. Les usagers ont droit à l’information.
sidwaya
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