E-agriculture

Le site du coton africain - CottonAfrica met en relation producteurs et acheteurs.

Un nouveau site sur le coton africain vient de naître ce mois-ci. CottonAfrica se présente comme « la nouvelle approche pro-active du commerce régional en Afrique australe et de l’Est » et comme la « meilleure place de marché régionale pour acheter et vendre du coton, des textiles et des accessoires ». Le site a été créé par le centre Rates (Regional agricultural trade expansion support), basé à Nairobi et fondé par l’Agence américaine pour le développement international. Rates est en fait un programme qui vise à accroître la valeur et le volume du commerce agricole entre l’Afrique australe et de l’Est et entre ces régions et le reste du monde.

Le but du site est donc similaire : mettre en relation vendeurs et acheteurs de coton et de produits textiles afin d’accroître les volumes d’achat et de vente. Il suffit de s’enregistrer pour déposer son annonce. Exemple : un membre de CottonAfrica cherche aujourd’hui à acheter 500 balles de coton d’Ouganda avant le 16 juillet prochain, ne précise pas de prix mais indique qu’il paiera à la livraison.

Rapprocher acheteurs et vendeurs, créer un lien commercial électronique, voilà ce que souhaite CottonAfrica qui s’adresse aux petits comme aux gros entrepreneurs. Le site est complété et appuyé par un centre d’appels qui utilise email, SMS ou téléphone cellulaire pour faciliter les échanges... On trouve aussi en ligne les dernières nouvelles du marché du coton, des publications et des rapports sur le sujet, ainsi que les lois et régulations du marché.

Barry Fisher, spécialiste du coton chez Rates, avait fait la démonstration de la première version du site en mars dernier, lors de la Conférence africaine de l’habillement et du textile, organisée à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le projet avait rencontré l’enthousiasme des participants. « De nombreuses compagnies en Afrique ne sont pas au courant des capacités de production de leur région. Ce site est une possibilité pour elles de devenir plus compétitives, de commercer à travers une région tout en réduisant les coûts », explique le spécialiste. « Nous souhaitons que les sociétés utilisent la matière brute régionale, afin de vendre aux industries locales mais aussi d’exporter sur les marchés américains et européens. Si le commerce régional augmente, et si le coton africain s’adapte aux normes du commerce international, cela devrait créer une plus grande demande pour la fibre brute. » Espérons que CottonAfrica aide à tenir ce pari.

(SOURCE : www.afrik.com)

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