Salam Sawadogo est un étudiant en fin de cycle dans l’option Génie de l’environnement à l’université de Ouagadougou. Le thème de son mémoire de fin de cycle est : Contribution à l’évaluation de la pollution de l’air dans la ville de Ouagadougou.

La pollution est la présence dans l’atmosphère d’un ou de plusieurs contaminants de sorte que cela puisse nuire aux biens et à la santé des êtres vivants(hommes, animaux, plantes). Sa source peut être météorologique( soleil, vent...), industrielle ,etc.
Pour mesurer le taux de toxicité des gaz émis par les pots d’échappement des véhicules motorisés, M.Sawadogo a eu recours aux NTIC notamment Internet. Il a en effet utilisé le logiciel TestPoint qui sert à concevoir l’essai et les applications d’acquisition des données. Il permet d’avoir rapidement des résultats fiables , automatise le processus de traitement en écrivant le code et en fournissant une description précise de l’essai.

Pour utiliser TestPoint il faut d’abord le lancer sur un PC et créer un fichier, un analyseur de gaz muni d’une sonde est maintenu à 1cm du moteur en activité, la sonde capte le gaz émis et l’envoie à l’unité centrale du logiciel. Cette opération donne des indications sur la quantité de monoxyde de carbone de dioxyde de carbone, de monoxyde d’azote présente dans l’air et de son humidité. Ces données sont ensuite exploitées dans l’application Microsoft Excel pour être traduites en graphique par exemple.
Cependant le manque de matériels appropriés n’a pas permis a M. Sawadogo d’utiliser d’autres logiciels comme AQI(air quality index) qui lui aurait donné des indications sur la qualité de l’air en un lieu et à un moment donné, sur les comportements à avoir, les risques encourus, les groupes sensibles, etc.

Les NTIC sont de nos jours incontournables pour un travail scientifique, elles permettent de savoir ce qui se passe ailleurs , la preuve, « le TestPoint est utilisé aux Etats Unis mais grâce au net j’ai pu m’en servir au Burkina Faso » a déclaré l’étudiant..
Sawadogo Salam appelle les autorités à faciliter l’acquisition des outils de travail afin qu’à court terme les populations (grâce aux NTIC)puissent connaître la qualité de l’air qu’elles respirent.