E-éducation
Il se tient du 19 au 21 juin courant au ministère de l’enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA), un atelier de formation organisé par le réseau d’appui francophone pour l’adaptation et le développement des TIC en éducation (RESAFAD-TICE). Ladite formation, qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution du plan d’action prioritaire 2005 du réseau, s’adresse en premier à ses différents intervenants au plan national.
Le RESAFAD est un projet bilatéral du ministère des affaires étrangères français, qui existe depuis fin 1996. il est présent dans neuf pays d’Afrique et a connu partiellement en 2000 une rénovation et une inflexion en fonction des orientations du ministère, des actions déjà réalisées, des modifications de la conjoncture internationale, des différents contextes et des besoins des pays concernés. Pour que les pays en développement ne restent pas en marge des mutations qu’ont créées les techniques de l’information et de la communication (TIC) dans la société, et pour que ces TIC soient un outil d’échange, de transfert de connaissances et de capitalisation..., le RESAFAD est né. L’objectif poursuivi est de faire émerger une expertise en matière de TIC au Sud et de favoriser l’utilisation de ces technologies en réseau, de façon à mettre en commun les problèmes et les ressources. Il est en fait question de contribuer à la satisfaction des besoins de formation initiale et continue aux différents niveaux du système éducatif.
Le réseau est structuré autour de la formation des spécialistes nationaux de l’utilisation des TIC dans l’éducation, du renforcement des capacités institutionnelles des ministères de l’Education, du soutien à des innovations liées aux nouvelles technologies, de la création de services en ligne d’information et d’échanges. L’organisation interne se présente comme suit : le comité scientifique, le consortium d’appui, la coordination (base arrière), le conseiller technique régional, les correspondants RESAFAD dans les pays partenaires, le personnel contractuel. L’enseignement a besoin d’acteurs de qualité, d’où la nécessité de les former régulièrement.
L’atelier de Ouagadougou, qui réunit des inspecteurs, des conseillers pédagogiques, des instituteurs principaux, des conseillers scolaires et universitaire, porte sur la présentation des outils de formation à distance. Pendant trois jours ils auront donc à se familiariser avec les TIC, et à quitter de ce fait les rangs des analphabètes du millénaire.
(L’observateur paalga du 20 juin 2006)