Vie du réseau
L’utilisation de l’Internet commence à être de plus en plus popularisé en Afrique surtout dans les grandes villes par les jeunes. Pour désormais toucher ce public, une des voies est d’utiliser ce canal, les autres approches étant de moins en moins utilisés. Dans la lutte contre le SIDA, le fait de mettre des informations sur le web et de créer des fonds d’écrans de sensibilisation sur le SIDA sont des réflexions qui sont en cours.
Parallèlement ce phénomène, les jeunes sont victimes de la cybercriminalité sous toutes ses formes.
Il est donc impérieux d’échanger avec les responsables de cyber pour les outiller sur ces nouvelles approches et les dangers du web.
Du 1er au 3 février 2007 s’est tenu à Ouagadougou à l’hôtel Bangrin un atelier de formation de jeunes responsables d’associations venus de plus d’une vingtaine de provinces du pays. Pendant trois jours les jeunes ont pu recevoir des connaissances sur le SIDA avec Mr Sanou Guillaume enseignant à l’Université et membre de la Commission Nationale de Lutte contre le SIDA (CNLS), sur les enjeux des TIC avec Mr Sylvestre Ouédraogo, Président de l’Association Yam Pukri. Une session de formation pratique a eu lieu à l’immeuble Yam Net sur les techniques de recherche sur le Net et la sauvegarde de fichier sur support CD avec deux formateurs de Yam Pukri.
Cet atelier a été organisé par le Réseau Afrique Jeunesse. Le Réseau Afrique Jeunesse est une ONG qui regroupe plus de cent (100) associations de jeunes au Burkina Faso. C’est un réseau d’information et de formation sur toutes les questions de la jeunesse. Pour cette formation le Réseau a invité les responsables d’association de jeunes (gérants des maison des jeunes) et les gérants de cybercafés communaux de la ville de Ouagadougou.
Pour Madame Bandé Assita responsable à la question finances du Réseau Afrique Jeunesse Cette formation permettra aux participants d’être les portes flambeau des enseignements reçus. Aussi, ces jeunes leaders d’association et gérants de cybercafés communaux pourront à leurs tour former d’autres jeunes sur ce qu’ils ont reçu comme enseignement. Désormais, ces jeunes sont aptes à combattre le SIDA et le cyber crime sur le Net.
Si cette formation a permis Mr Kabré Kalifa de l’ADJR (Association pour le Développement de la Jeunesse Rurale) de Manga de la province du Zounwéogo, d’avoir beaucoup de connaissances sur le SIDA et les TIC ; il lui serait difficile de mettre le volet TIC en pratique. Car dans son Zounwéogo, les jeunes n’ont pas accès aux TIC et ni son association, ni sa ville ne dispose d’un cybercafé.
Quant à Boubacar Berté du Centre Municipal Multimédia de Ouagadougou, il pense que cette formation est la bienvenue. Il pense avoir reçu les outils, la méthodologie et la technique nécessaires pour la recherche sur le Net et le combat contre le SIDA. Pour lui, une fois de retour à sa base, ils essayeront de voir ses collègues comment ils sensibiliseront les jeunes sur le SIDA dans les centres multimédia de Ouagadougou.
Burkina ntic a profité remettre un lot d’affiches de sensibilisation sur la cybercriminalité et la charte des cybercentres aux participants.
Des témoignages qui ressortent de cette rencontre, on dénote un réel besoin des jeunes à travailler pour une meilleure information des cybernautes ainsi que le désir de mettre des contenus locaux intéressant le public jeune.