E-gouvernance
Le deuxième jour du forum international des leaders de télécentres francophones à Bamako a débuté à 08 heure 30 minutes avec des travaux de groupe sur le rôle des télécentres dans le processus de développement socio-économique des communautés déservies.
Quatre groupes ont été formés avec pour mission chacune, de réfléchir et de faire ressortir toutes les actions menées par chaque télécentre dans le but d’apporter un plus dans le mieux être et le mieux vivre des communautés depuis la base. Ce travail a débouché sur des rapports succincts lus en plénière. Ce qui est ressorti d’une manière générale c’est que les actions et services proposés par les télécentres ont un impact social (création d’emploi, cohésion social) impact économique (réduction des coûts de communication et de transport, gain en temps, ne dit on pas que le “Temps c’est de l’argent” ??? - aussi, on est plus obligé de parcourir des centaines de kilomètres pour passer un coup de fil, ou pour poster un lettre ou, ou, ou...) ; enfin ils ont un impact culturel. Après la lecture du rapport des groupes, la parole a été laissée aux participants pour des questions, des critiques et des commentaires.
C’est ainsi que Meddie Mayanja, un des responsables du programme Telecentre.org, est intervenu pour dire qu’il aurait été bon que les groupes de travail orientent leur réflexions plutôt sur des actions nouvelles à entreprendre.
Pour lui, en tant que représentant d’un partenaire technique et financier, au delà des résultats déjà engrangés par les télécentres, il aurait voulu voir les leaders présents approfondir la réflexion pour faire ressortir des activités novatrices pouvant accroitre l’importance des télécentres communautaires dans le processus de développement des communautés désservis. Cette même idée a été soutenu par Malick Sawadogo qui a appuyé ce constat. On aurait plus gagner si on explorait plutôt les actions et activités que les télécentres et réseau de télécentres peuvent entreprendre pour effectivement contribuer au processus de développement a t-il conclut.
Après ce premier thème, madame Aminata MAIGA a été invité pour venir faire une communication sur l’appartenance des télécentres du Mali.
Après son intervention, il est ressorti que, contrairement aux télécentres du Burkina où les télecentres sont la propriété des maitres d’œuvre des projets à la fin du projet ; les CLIC, les CLAC et les CMC du Mali sont toujours la propriété des bailleurs qui continuent de les administrer par l’intermédiaire de AFRIKLINKS dont l’équipe dirigeante est composée de l’ancienne coordination des projets d’installation de ces télécentres.
Aussi, pour clarifier cette situation, une étude est menée pour déterminer les structures qui devront hériter de ces télécentres du Mali et également, celles qui pourront être éligibles pour bénéficier d’autres projets de création de télécentres dans ce pays.
L’autre moitié de ce deuxième jour a permis aux participants d’entendre des communications sur les solutions de connexion internet offert par les opérateurs Maliens et de suivre des démonstrations d’utilisation du web de deuxième génération (WEB2.0), d’être édifiés sur le fonctionnement du site web de la FETEMA (fédération des télécentres du Mali), de l’utilisation d’un site d’aide en ligne créée pour les télécentres enfin, de faire connaissance avec la plateforme d’échange des télécentres du Burkina sur "Dgroup.org".
C’est donc avec une envie d’en savoir plus et d’utiliser ces différentes plateformes que la journée à pris fin.
Compte rendu de Momo Ibaranté