Améliorer la capacité des journalistes et les sensibiliser sur les techniques de reportage pour le web, les notions de la sécurité internet et les opportunités qu’offre le web2.0, c’est l’objectif d’un atelier de formation qui s’est tenu du 2 au 4 février à Bamako au Mali. Initiée par l’Union des journalistes d’Afrique de l’Ouest (UJAO) et financée par la Commission de la CEDEAO, cette formation a réuni 35 journalistes venus des pays de l’espace CEDEAO et de la Mauritanie.

On le sait les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont révolutionné ce monde, la presse avec. Mais force est de reconnaître que la majorité des journalistes d’Afrique ne sont pas conscients des nombreux impacts, avantages et inconvénients de cette poussée technologique. Ils sont souvent même la proie des arnaqueurs du web. Pour rectifier le tir, la formation et la sensibilisation des éditeurs, des journalistes et des propriétaires de médias s’impose.

En dépit des difficultés financières l’UJAO se bat pour renforcer les capacités des journalistes de l’Afrique de l’Ouest. Du 2 au 4 février elle a initié un atelier de formation des formateurs sur le thème « sécurité internet, journalisme et nouvelles technologies de l’information et de la communication pour le développement ». Pendant trois jours, les participants ont appris à sécuriser leurs données, créer et animer des blogs, sans oublier les réseaux sociaux comme facebook, tweeter, etc.

Ils se sont également familiarisés aux notions de google reader, flux Rss et à l’animation du site de l’UJAO, notamment les pages réservées à chaque pays. De retour chez eux, ils sont aussi appelés à former à leur tour 160 (10 dans chacun des 16 pays de la CEDEAO) journalistes locaux avec l’appui de leurs syndicats nationaux et de l’UJAO. Le PRC/UJAO (projet de renforcement des capacités de l’Union des journalistes d’Afrique de l’Ouest) espère à travers cette formation, et celles qui suivront dans les différents pays, participer à l’édification d’une presse plus libre, démocratique, jouant son rôle de sentinelle.

Koundjoro Gabriel Kambou

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