E-gouvernance

Solidar Suisse Burkina numérise sa base de données

Solidar Suisse Burkina est une représentation de Solidar Suisse. Présent au Burkina depuis 37 ans et plus connu sous le nom de OSEO Burkina (œuvre d’entraide Suisse Burkina), Solidar Suisse est active dans le domaine du développement et plus spécifiquement dans le domaine de l’éducation où bon nombre de ses innovations ont été reprise au niveau national et régional grâce à leur succès.

Comme bon nombre d’organisations œuvrant dans le domaine du développement, l’évaluation et le suivi des activités et la détermination exacte des produits, des effets et de l’impact des projets sont des défis majeurs pour les cellules de suivi des projets. Par exemple, pour déterminer le nombre de personnes formées ces 10 dernières années en alphabétisation initiale par région et par sexe, il fallait souvent plus d’une journée pour consulter les différents rapports et de fois, certaines informations n’étaient plus disponibles, d’où le recours aux partenaires de terrain par téléphone ou par visite physique. A leur niveau également, il fallait fouiller dans les vieux dossiers pour arriver à trouver la précieuse information.

Pour le représentant de Solidar Suisse Burkina, Mr Paul Taryam ILBOUDO, à l’ère des TIC, nous devons tourner la page à la gestion manuelle des données pour aller vers une base de données informatisée de toutes nos activités, ce qui nous fera gagner en temps et en efficacité. Selon lui, la mémoire de Solidar Suisse doit rester dans un endroit précis et non éparpillée dans des papiers poussiéreux et des ordinateurs isolés.

Solidar Suisse a contacté l’association Yam Pukri dans ce cadre pour les accompagner à construire une base de données informatisée de leurs activités. Commencée depuis plus de 5 mois et avec plusieurs versions intermédiaires, la base de données est fin prête à être lancée, d’où la nécessité de la présente formation. Il aura fallu une équipe de 2 développeurs, et de 3 économistes de développement pour boucler ce travail. Le contenu de cette formation a été enrichi par la diversité des aspect abordés. "Nous avons appris ce qu’est une base de données, son importance, comment l’alimenter, l’exploiter et formuler des indicateurs d’impacts et d’effets" nous a confié M. Dieudonné ZAONGO, Chef de la Division Appui aux Structures d’Auto-promotion à Solidar Suisse.

Solidar Suisse travaille avec plusieurs partenaires qui interviennent dans plusieurs régions du Burkina. Parmi les partenaires, nous avons l’Etat burkinabè à travers le programme écoles bilingues.

Chaque partenaire pourra alimenter la base de données à partir d’Internet sur la partie qui la concerne. Selon le statut de la personne (utilisateur simple, gestionnaire, administrateur, superadministrateur). Il pourra interroger la base pour avoir des informations précises. 4 jours de travaux ont permis de familiariser les partenaires à l’alimentation de la base ainsi que les requêtes nécessaires à exécuter. Il sera possible de créer de nouvelles activités et de nouveaux projets sur la base et de les renseigner selon des rubriques bien précises. Les rudiments du WEB 2.0 ont également été dispensés afin d’aider les gestionnaires de la base à construire des formulaires en ligne pouvant être remplis à base de téléphones mobiles connectés au à l’Internet.
Nous résumons que cette formation allègera beaucoup les efforts à fournir par les membres et partenaire de l’organisation pour l’accomplissement de leurs tâches "Avant cette formation, nous avions à fouiller des rapports pour trouver une information. Maintenant, grâce à cette base, toutes les informations sont capitalisées et cela facilite l’analyse et l’exploitation dans tous les secteurs" a ajouté M. ZAONGO

Il faut dire que la base a été alimenté avec des données secondaires de 10 ans d’activités, d’où son caractère opérationnel. Les échanges ont permis d’affiner des variables d’effets et d’impacts pour renforcer les variables d’outputs de la base.
Un manuel de gestion et d’administration de la base a été réalisé par Yam Pukri afin de faciliter la prise en main des personnes en charge de gérer la base.
Par ailleurs M. ZAONGO a exprimé sa satisfaction tout en remerciant les trois formateurs de Yam Pukri, Mme Franceline PEDEHOMBGA / SAWADOGO, M. Inoussa TRAORE et Yacouba DAO, pour leur dévouement pendant la formation. Son souhait est que leur partenariat avec Yam Pukri puisse se consolider à travers des prestations et services dans d’autres secteurs pour le renforcement de capacités de leurs partenaires.

Bntic

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