E-agriculture
Après les multiples réactions tant à l’intérieur du Burkina Faso qu’à l’extérieur du pays, le journal populaire allemand Stern avec 8 millions de lecteurs a été intéressé par notre expérience en zone rurale en ce qui concerne la téléphonie mobile. Quelques coups de téléphones et de mails et les voilà débarqués au Burkina. On les proposa d’autres aventures, mais le récit de notre voyage du Sud Ouest du Burkina les a tellement touché qu’ils désirent refaire le même chemin. On les averti que le chemin est très long, difficile, avec à l’appui 42° de température à l’ombre. Pas de problèmes, donc, en route : on espère qu’il a eu une évolution depuis notre dernier passage il ya tout juste 2 ans.
Au Burkina Faso comme partout ailleurs en Afrique Sub saharienne, la soif de la communication n’a pas de prix. On veut appeler, joindre, échanger à n’importe quel prix. Ici, le droit à la communication n’existe pas. On implore simplement le bon Dieu d’avoir accès au réseau mobile.
Si à Ouagadougou les gens parlent de cherté de communication, dans les villages reculés, on parle de providence. Personne n’aborde l’aspect coût élevé de communication, bien que les fréquences des appels soient très faibles : seulement des appels d’urgence pour la plupart.
Suivons les voyageurs à la recherche du moindre signal des réseaux dans la brousse surchauffée.
femmes téléphonant dans un village auprès d’un télécentre public.