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Les deux dernières décennies ont vu la naissance d’entreprises fondées sur les opportunités nouvelles qu’offrent les nouvelles technologies. Certaines de ces entreprises souvent appelées Start up ont émergé tandis que des milliers d’autres ont disparu. En Afrique, le développement le plus frappant en terme d’organisations de ce type fut ce qu’on a appelé les télécentres. On a vite pensé en se calquant sur les espaces numériques d’Occident que les télécentres pouvaient jouer un rôle de premier plan dans le domaine du développement des TIC tant en milieu
urbain que rural. L’expérience que ces types d’organisations ont représentée est fort mitigée (Ouedraogo 2002). Appuyés à leurs débuts par des apports extérieurs et laissés à leur propre sort sitôt le financement fini, les télécentres communautaires dans bien des pays africains ont connu le même sort que bien des « start up » occidentales dont un bon nombre a mis la clé sous la porte. Si les histoires des start up qui ont réussi abondent en Occident (Hotmail, Google, Facebook), il est intéressant que l’on s’interroge sur les quelques rares succès en Afrique dans le domaine des télécentres communautaires. Ces derniers en effet étaient censés, à moyen terme, être autonomes en générant des plus values à partir de leurs activités. Dans la pratique, très peu ont pu passer ce cap d’autonomisation pour de multiples raisons. (Ouedraogo 2003) |