E-gouvernance
Il montre que les femmes ont globalement un tiers de chance en moins que les hommes de bénéficier des avantages de la société de l’information en Afrique francophone. A l’heure où les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont investies de la mission de lutter contre la pauvreté, cela appelle de la part des décideurs la mise en œuvre de politiques hardies pour une société plus juste et inclusive en termes de genre.
Evaluée au travers de trois technologies de l’information et de la communication considérées comme d’importance stratégique pour la promotion de l’égalité de genre (l’ordinateur, Internet et le téléphone portable) - la fracture numérique de genre - est une réalité, et bien davantage en termes de contrôle, de contenus et de capacités que d’accès. Seules les populations jeunes et scolarisées en cycle secondaire échappent aux disparités de genre, bien que la société africaine de l’information ne semble préparer aux femmes de demain qu’une place secondaire de consommatrices et de petites mains.
Le public et les représentants des médias sont cordialement invités à cet évènement.
Téléchargez gratuitement votre copie :
http://www.famafrique.org/regentic/indifract/fracturenumeriquedegenre.pdf
Le Réseau Genre et TIC, initié conjointement par Environnement et développement du Tiers-Monde (ENDA), l’Observatoire des Systèmes d’Information, Réseaux et Inforoutes du Sénégal (OSIRIS) et l’Agence de Régulation des Télécommunications, rassemble les personnes et organisations actives pour promouvoir la justice de genre dans la société nationale, africaine et mondiale de l’information, et agit en partenariat avec les acteurs des secteurs publics, privés, nationaux et internationaux de la coopération au développement.