E-gouvernance
Le réseau des parlementaires engagés dans la lutte contre la corruption, dénommée Burkindi et la commission des finances et du budget (COMFIB) de l’Assemblée nationale, en collaboration avec le NDI (National democratic institut) ont organisé un atelier de formation à l’intention des députés et des organisations de la société civile le 07 mai 2012 à Ouagadougou sur le thème « transparence et contrôle budgétaire, quelle stratégie pour l’efficacité de la commission parlementaire ».
Objectif : renforcer les capacités des élus nationaux en matière de contrôle parlementaire.
La validité du système politique et des institutions dépend pour une grande part de la capacité de la représentation nationale à jouer son rôle de contrôle du pouvoir exécutif. Pour remplir pleinement cette mission, les parlementaires se doivent de renforcer leurs compétences. Le réseau Burkindi, soutenu par le NDI, entend jouer sa partition. Cet atelier vise donc à répondre à cet objectif en outillant les élus nationaux sur les fondamentaux de l’analyse budgétaire et la lutte contre la corruption.
L’atelier a permis le partage de connaissance et d’expériences sur la thématique de l’analyse budgétaire et la lutte contre la corruption ; revisiter les méthodes de contrôle budgétaire mise en œuvre dans le cadre de la législature en cours ; échanger sur les outils et méthodes pour refonder le contrôle budgétaire effectué par l’Assemblée nationale. Trois communications ont marqué cette session de formation, dont les principaux animateurs sont Soulé Adam, expert et ancien parlementaire béninois et Amadou Sangaré, directeur général du budget du Burkina.
« Principe et enjeux du contrôle parlementaire dans un Etat de droit », « allocutions des ressources, chaines des dépenses et contrôle hiérarchique », ce sont entre autres thèmes abordés au cours de cette rencontre.
Document juridique, financier et de politique économique, le processus budgétaire est très complexe. « Au-delà de l’action parlementaire, cette action pourrait être bénéfique pour le système démocratique en général. En tant que parlementaire ou ancien parlementaire, nous pourrons toujours apporter notre contribution à la vie des collectivités territoriales. C’est donc une formation qui est la bienvenue », a soutenu Naboho Kanidoua, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale. La cérémonie d’ouverture a connu deux interventions : celle de Fatimata Faye/Kassé, représentante résidente du NDI et le représentant du coordonnateur du réseau Burkindi, Bindi Ouoba. Tous ont insisté sur l’importance d’une telle formation.
Moussa Diallo