Vie du réseau
Pour renforcer son offre de téléphonie mobile pour ses abonnés, Celtel Burkina vient de mettre sur le marché un nouveau plan tarifaire : la facturation à la seconde. La cérémonie de lancement s’est déroulée le 23 juin à Ouagadougou.
A travers la facturation à la seconde, Celtel Burkina, qui ne cesse d’innover, offre à sa clientèle la possibilité de choisir le type de facturation qui lui convient. Cette nouvelle formule intéresse essentiellement ses abonnés prépayés. Elle concerne les appels nationaux de Celtel à Celtel, de Celtel au fixe. Avec cette innovation, le réseau offre à ses abonnés l’occasion d’appeler à partir de 4F CFA seulement.
Pour le directeur commercial de Celtel Burkina, Djibril Tobe, ce système est bénéfique aux clients ayant des problèmes de crédit, et à ceux qui veulent passer des appels court. A la différence du PFC (Programme de fidélité Celtel), lancé il y a de cela quelques semaines, la facturation à la seconde ne fait pas de distinction entre heures creuse et pleine.
Comment choisir un plan tarifaire ?
La procédure est très simple : il suffit d’envoyer par SMS sec au 9001 pour choisir la facturation à la seconde. Celtel vous envoie en retour un message pour vous confirmer que vous êtes désormais dans le système. Le changement d’option est facturé à 250F CFA. Pour permettre aux clients de tester ce nouveau plan tarifaire et faire la différence, le réseau Celtel offre une période d’essaie de changements gratuits jusqu’au 7 juillet 2006.
Celtel est le tout premier réseau de téléphonie mobile à mettre sur le marché la facturation à la seconde. Cette offre a été conçue, selon ses responsables, pour satisfaire les besoins spécifiques d’une importante frange de la population. Elle est un moyen de rendre le téléphone accessible à tous. C’est un système qui a des avantages. Avec très peu d’argent, a noté le DG de Celtel Burkina, John MC Donald, vous pourrez communiquer avec des membres de votre famille ou des amis.
Ceci, soit pour les inviter à prendre un thé ou à partager un plat, a-t-il ajouté. A travers cette tarification, Celtel Burkina poursuit sa mission de faire de la vie véritablement « en mieux. »
A l’issue du lancement, un sketch a été présenté au public. Il est relatif à la facturation à la seconde. Pour la petite histoire, le comédien burkinabè M’ba Boanga (Hypolite Ouangraoua) et ses compagnons ont emprunté un car de transport en commun pour effectuer un voyage. Qui, pour aller assister à un mariage, qui pour accompagner mari et père à l’aéroport, qui pour rejoindre le mari, etc. Au grand dam de tout ce beau monde,le véhicule qui les transportait tombe en panne à mi-parcours, mettant les uns et les autres en retard à leur rendez-vous. Chacun se met donc grommeler de son côté, d’autres ayant choisi de s’en prendre au chauffeur du car. A cet instant précis, le seul recours étaient les téléphones portables pour passer des appels afin de débloquer la situation. Là aussi, il y a problème. De l’absence de réseau au manque d’unités en passant par les batteries déchargées, c’était la panique totale.
Comme par enchantement, arrive alors deux agents Celtel pour sortir les voyageurs de leur mauvaise passe. Ils leur expliquent le système de facturation à la seconde, après s’être assurés qu’ils sont abonnés au réseau Celtel.
Au cours de cette démonstration, M’ba Boanga faillit donner un coup de poing à l’un des agents par suite d’incompréhension. Comme il fallait « taper sec » et envoyer au 9001, notre brave homme a compris de travers et voulut se défendre. Il fut retenu par les autres voyageurs et les agents Celtel continuèrent leurs explications. La scène prend fin sur un air joyeux où tous disent merci à Celtel en louant ses actions.
Par Christine SAWADOGO
(Le Pays n°3651 du mardi 27 juin 2006),