« Les technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement secondaire : quels usages ? Quelles stratégies ? ». Tel est le thème d’un atelier table ronde débuté le 18 juillet 2006 à Loumbila. Organisé conjointement par l’Institut international pour la communication (IICD) et la Direction Générale des Inspections et de la Formation des Personnels de l’Education (DGIFPE), cet atelier prendra fin le jeudi 22 juillet prochain.

C’est dans un cadre calme et tranquille de l’ENEP de Loumbila que les organisateurs de cet atelier table ronde ont choisi de se pencher sur la thématique de l’intégration des TIC dans le système éducatif de notre pays en général et en particulier l’enseignement secondaire, une préoccupation majeure des autorités en charge du système éducatif. La rencontre de Loumbila devrait déboucher sur des idées projets, des stratégies d’appropriation du numérique dans le milieu secondaire et sur des recherches de financement.

Conjointement organisée par l’IICD et la DGIFPE, ses objectifs sont, entre autres, la production d’une étude et d’un rapport de référence détaillé sur l’état des lieux du secteur des TIC, les projets qui les utilisent, l’analyse collective des obstacles et contraintes principales et enfin la formulation et la validation d’au moins cinq projets réalisables. Le directeur général de la DGIFPE, Tindano Jérôme, a annoncé dans son discours, que cette rencontre servira de « cadre de réflexion globale sur l’intégration des TIC dans le secondaire ».

Les résultats des travaux seront soumis pour validation par les partenaires techniques et financiers et les autorités publiques. Le conseiller technique du ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique, Loya Kako représentant le ministre, a expliqué que la présente table ronde « est une opportunité offerte par l’IICD d’analyser le potentiel des TIC pour le développement de notre système éducatif et d’établir des priorités des actions à venir ». Les autorités burkinabé ont très tôt marqué leur volonté d’intégrer l’informatique dans l’éducation à travers de multiples projets, programmes (le programmeWorld Link, Cybercentres en milieu scolaire...) et plate-forme e-éducation).

Mais en face, il y avait de nombreuses difficultés : « si les TIC semblent incontournables, il n’en demeure pas moins qu’elles coûtent toujours cher pour nos pays », a déclaré le représentant du ministre dans son discours d’ouverture. De son côté, le chef de l’IICD, François Laureys, la rassuré en l’assurant de leur soutient en passant en revue les expériences déjà réalisées dans ce sens : en 2002 nous avons organisé des sessions de sensibilisations des acteurs à Bobo sur l’utilisation des TIC dans l’enseignement secondaire. Cette fois nous nous sommes dit qu’après la phase de sensibilisation, nous pouvons définir les premières lignes de projets dans ce domaine. »

C’est la phase donc où il faut « maîtriser la pédagogie et apprivoiser la technologie » ainsi qu’il est écrit sur les banderoles. Des sujets programmatiques sur le développement de contenus, la formation continue des enseignants et l’installation des équipements au sein des lycées seront abordés.
Les participants, composés de chefs d’établissement, responsables administratifs, des enseignants et de bien d’autres acteurs, pendant quatre jours, réfléchiront sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour réussir cette initiative.

L’observateur Palga du jeudi 20 juillet 2006, N0 6685
San Evariste Christophe Bougri