E-gouvernance

Un jeune de Yam Pukri aux Etats Unis !

A l’image du forum des jeunes qu’elle initie chaque année pour mettre en contact virtuellement des jeunes burkinabé et des jeunes du monde entier, grâce à Yam Pukri, un jeune burkinabé a pris part aux Etats-unis au festival ISEA (International Symposium of Electronic Art) 2006. Ce festival s’est déroulé du 6 au 13 Août 2006, à San José en Californie (Etats-Unis). C’est un jeune tout joyeux et tout motivé à s’investir davantage dans la quête des connaissances liées au potentialités du numérique que nous avons rencontré le 15 août a l’aéroport international de Ouagadougou. Je peux m’affirmer satisfait parce que le partage des cultures est une chose indispensable pour la jeunesse, nous confie il
Entretien.........

Sidi Mohamed

Qui est le représentant de Yam Pukri et partant l’ambassadeur du Burkina Faso au festival ISEA ?
Je me nomme Ouédraogo Sidi Mohamed, je suis en classe de première A (1ière A) au Lycée National de Bobo Dioulasso. J’étais en vacances à Ouagadougou et dans ce cadre j’ai eu la chance de participer au concours Digi-Arts, « Scènes et sons de ma ville » auquel Yam Pukri a pris part. Heureusement notre travail a été retenu comme l’une des dix meilleures réalisations. J’ai donc eu la chance de représenter le centre Yam Pukri et le Burkina Faso au festival ISEA qui a eu lieu à San José aux Etats -Unis.

Comment tout cela s’est passé ?
Avant de commencer, je voudrais présenter le groupe qui a œuvré pour aboutir à ce résultat positif. Les membres sont Zongo Mahamadi, Keita Aminata, Bancé Alidou, Sanogo Mohamed et moi-même Ouédraogo Sidi Mohamed. Lorsque l’UNESCO a lancé le concours « scènes et sons de ma ville », notre encadreuse s’est empressée de nous faire part de cette nouvelle. Inscrit dans le cadre du programme de l’UNESCO La jeunesse et l’art numérique, le projet Scènes et sons de ma ville est un projet éducatif basé sur Internet. Le concours « scènes et sons de ma ville » consistait à photographier les scènes de la vie quotidienne d’une ville de notre pays, et tout ceci sur fond musical. Une soixantaine de groupe d’Afrique d’Europe d’Amérique et d’Asie ont pris part au concours .

Chaque groupe devait choisir un thème et le représenter par des images et du son. Nous avons travaillé plusieurs jours pour choisir un thème faire des photo et enfin un montage photo accompagné de son. Après avoir fait ce travail préliminaire, nous avons fait le montage tout en essayant de donner à notre production une suite logique par rapport a notre thème jeunes et NTIC. Quand nous avons jugé notre travail satisfaisant, nous l’avons envoyé sur la plate forme du concours par le biais de l’Internet. Dieu merci car un beau matin, notre encadreuse a reçu un mail de la part du modérateur de la session disant que notre réalisation faisait parti des dix meilleures productions et qu’un membre du groupe doit participer à un festival d’art numérique qui devait se tenir aux Etats-Unis.

Les participants au Festival

Pourquoi toi tu as été choisit ?
Notre souhait était que toute l’équipe puisse vivre cette aventure. Malheureusement chaque pays vainqueurs devait se faire représenter par un membre. Le choix était laissé à la discrétion de notre encadreuse. Mais ma chance ce fut mon age car il fallait un jeunes d’au moins 18 ans. Aussi comme j’étais en vacances j’ai eu plus de temps pour travailler sur le projet car 3 d’entre nous étaient en classe d’examen.

Quelles sont les activités que vous avez menées pendant le festival ISEA ?
Les autres jeunes qui ont participé à ce festival viennent tous d’horizons divers, à savoir la Roumanie, l’Egypte, la Korée, l’Argentine, le Brésil, la Zambie, le Burkina, l’Australie, hawai....Durant les sept (7) jours du festival, nous avons eu à échanger nos expériences dans le domaine des traitements d’images avec le logiciel Adobe Photoshop. Des artistes professionnels nous encadraient dans ce travail. On aussi fait beaucoup d’activités ludiques. Outre cela, j’ai personnellement apprécié ce festival car il a crée un frottement de culture entre les jeunes ambassadeurs. Donc je peux m’affirmer satisfait parce que le partage des cultures est chose indispensable pour la jeunesse.

Que compte-tu faire pour profiter de l’opportunité que tu as eue ?
Ce festival a ouvert une porte pour nous parce que lors de la projection des différentes productions à San José, celle du groupe du centre YAM PUKRI qui est la notre a été dûment ovationnée. Et cela m’a encouragé de continuer dans ce domaine de la créativité avec mon groupe. Vu l’appréciation portée à notre production, je ne suis pas près de m’arrêter en si bon chemin.

Pour toi qu’est-ce que les TIC, surtout INTERNET peuvent apporter aux jeunes africains, particulièrement aux jeunes burkinabés ?
Personnellement à Bobo-Dioulasso je n’avais pas eu l’occasion de toucher à un ordinateur. J’entendais parler de Internet mais sincèrement dit je n’y connaissais pas grand-chose. Quand je suis arrivé à Ouagadougou grâce à ma sœur j’ai découvert le centre multimédia de Yam Pukri. Quand j’ai vu des tout petit enfants de 10 ans 12 ans manipuler l’ordinateur j’étais surpris.
Ma sœur a payé une heure de jeux pour moi et je me suis fait encadrer par l’un de ses enfants. Depuis lors j’ai vu que l’ordinateur n’est pas aussi compliqué que ça. Pour couronner cela je suis inviter à participer au concours scène et son de ma ville. Du coup je suis aujourd’hui un as de l’ordinateur. Je peux naviguer sur Internet je sais faire des photos numériques, les télécharger et traiter sur l’ordinateur, enregistrer un son faire un diaporama d’image...J’ai donc appris beaucoup de chose en peu de temps. Je pense que nous les jeunes nous avons une très grande chance d’avoir tout cela à notre portée. Fort de cela, j’exhorte tous les jeunes à se familiariser avec l’ordinateur en suivant des cours de formation informatique. Car les TIC sont capitales pour notre développement et notre épanouissement.

Le retour, déjà ?

Dernier mot ?
Je remercie toute l’équipe de l’association Yam Pukri, particulièrement Madame Zio Amélie et Mr Sylvestre Ouédraogo, ainsi que notre encadreuse Mme Ouedraogo Roukiattou qui n’ont ménagé aucun effort pour me soutenir lors des préparatifs de mon voyage. Merci a Yam Pukri pour ce qu’elle fait pour nous les jeunes du Burkina Faso. Aussi je voudrais demander à l’Etat d’aider les élèves à avoir accès aux TIC car avec mes camarades des autres pays j’ai vue qu’avec les TIC on peut faire beaucoup de choses.
Propos recueillis par Roukiattou Ouédraogo Bntic
Roukiattou@yahoo.fr

Pour en savoir, plus, allez sur :

http://01sj.org/content/blogcategory/95/134/

http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php-URL_ID=30690&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

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