Du 4 au 9 septembre 2006, la capitale malienne a abrité « l’Atelier de formation de formateurs sur la Publication assistée par ordinateur (PAO) ». Organisée par le bureau multi- pays (Mali, Burkina, Niger) de l’UNESCO, la session s’adressait à 15 journalistes de la presse écrite venus des trois pays ci-dessus cités.

Un groupe de 5 journalistes de la presse écrite privée du Burkina a séjourné du 2 au 9 septembre 2006 sur les rives du Djoliba, le fleuve Niger, tel qu’on le nomme au Mali. Il s’agissait d’Elie Kaboré de L’Indépendant, de Frédéric Ilboudo de L’Opinion, de Michel Nana de Bendré, de Ramata Soré de l’Evènement et de H. Marie Ouédraogo de L’Observateur. Le séjour malien entrait dans le cadre d’un atelier de formation de formateurs en publication assistée par ordinateurs (PAO), organisé par le Bureau Multi-pays de l’UNESCO.

Ils étaient logés avec cinq autres confrères du Niger sur le campus, au CRES (Centre régional d’énergie solaire) un hébergement niché au sommet de la colline de Badalabougou, surnommée par les Bamakois « la colline du savoir » par opposition à Koulouba, « la colline du pouvoir » située, quant à elle, sur la rive gauche du fleuve. Notons que parmi les participants à cette formation figuraient 3 directeurs de publication, retournés le temps d’un atelier de formation des formateurs sur les bancs. Ce sont Boubacar Diallo (Libération), Moulaye Abdoulaye (le Soleil) tous deux du Niger et le Malien Boubakar Sankaré (26 mars).

Aux côtés de ces « bleus » burkinabè, maliens et nigériens venus « apprendre » la PAO, trois formateurs : MM. Siaka Doumbia et Modibo Sidibé, tous deux spécialistes de la PAO et officiant dans le quotidien malien « Les Echos », et M. Mahamadou Talata Maïga, journaliste ayant été, un jour, piqué par le virus de l’informatique. C’est donc sous la coupe de ces connaisseurs que les désormais stagiaires se sont familiarisés avec l’un des logiciels les plus utilisés dans le domaine de l’édition, Quark Xpress.

Qu’est-ce qu’une maquette et pourquoi l’étape de sa réalisation est si importante dans le domaine de la presse écrite ? C’est l’un des chapitres phares abordés au cours de l’atelier de Bamako. En effet, avant la réalisation de chaque numéro d’un journal, une maquette est conçue grâce aux différentes techniques de la publication assistée par ordinateur (PAO).

Cette étape essentielle permet de constituer sur écran « le squelette » de la publication ou du journal à paraître et surtout d’avoir un aperçu susceptible de retouches et du look qu’aura au finish le journal.

C’est donc sans ambages que la formation proprement dite a débuté, avec pour optique, l’acquisition par les stagiaires d’un solide savoir-faire adapté aux réalités quotidiennes des organes de la presse écrite. Au menu de cette semaine bamakoise, travaux pratiques et exercices, dans le but de doter les stagiaires de tous les instruments nécessaires pour la conception d’un journal.

Rappelons que c’est dans le cadre de sa politique de renforcement des capacités des professionnels des médias que le Bureau multi-pays de l’UNESCO, dont le siège est à Bamako, a organisé du 4 au 9 septembre dernier un atelier axé sur la « Publication assistée par ordinateur » (PAO).

Pour M. Vincent Seck, directeur par intérim du Bureau multi- pays, cet atelier se justifiait « compte tenu des mutations rapides du paysage médiatique, l’évolution ininterrompue des technologies de l’information et de la communication et l’émergence de nouveaux modèles professionnels, dans le domaine de la communication comme dans celui de l’information ». De tels changements, a-t-il poursuivi, imposent un processus continu d’amélioration des qualifications et des connaissances chez les spécialistes de ces domaines.

Source Allafrica.com