L’association Yam Pukri a donné du 19 au 21 octobre 2006 une formation des partenaires et des cadres de l’œuvre Suisse d’Entraide Ouvrière (OSEO). A la fin de cette formation de trois jours sur le multimédia nous avons profité interviewer Mr Zaongo chargé de formation de la structure, Mme Bambara/Yaméogo Judith chef de village de la formation, Mlle Kabré Joséphine participante, Madame Nikièma Jeanne Chef comptable et Mr Saouadogo Zakarie Coordonnateur Adjoint de l’OSEO. Voici la substance des interviews.

Mr Zaongo vous êtes chargé de formation à l’OSEO qu’est-ce qui a motivé le choix d’une formation en multimédia à l’endroit d’une partie de vos employés et de certains de vos partenaires ?

Mr Zaongo : L’OSEO est une organisation internationale qui travaille avec des associations de développement. Pour nous le renforcement des capacités est un facteur important
dans la réussite des projets et programmes que nous mettons en oeuvre. C’est lors d’une rencontre de nos partenaires qu’ils ont exprimé le besoin de suivre cette formation.
Aujourd’hui, avec les activités que nous menons on ne peut pas se passer les technologies de l’information et de la communication. Ils ont émis le voeu et nous avions répondu favorablement. C’est ainsi que nous avions organisé cette formation pour eux et pour certains de nos responsables.

Ces trois jours de formation vous ont-ils permis d’attendre les objectifs fixés au départ ?
Mr Zaongo : Oui, en écoutant les uns et les autres, nous pensons que nous avions atteint nos objectifs. A partir du moment que ce sont des responsables, ils avaient besoin de connaître la prise de vue, la manipulation d’appareil photo numérique et les présentations sur PowerPoint. Certains de ces partenaires et nos responsables animent des communications et ils avaient besoin de connaître ces outils pour être plus efficace dans leurs prestations. De façon globale nous pensons que les objectifs de départ ont été largement atteints.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour l’OSEO ?
Mr Zaongo : Dans le cadre de renforcement des capacités des partenaires nous avions une rencontre à l’OSEO en décembre 2006. Nos partenaires au cours de cette rencontre font le bilan de formation de 2006 et identifient leurs besoins de formation pour 2007. C’est pendant cette rencontre qu’ils identifient les besoins en formation prioritaire de l’année. Alors, s’ils ressort un besoin de formation sur les TIC ou autres types de prestations organisées par YAM PUKRI nos revenons vers vous. De toutes façons nous sommes très satisfait de la prestation. En terme de perspectives c’est pendant cette période que nous allons définir.

Mr Zaongo quel est votre dernier mot ?
Mr Zaongo : Nous remercions YAM PUKRI pour ce travail qui vient d’être fait. Vous êtes une organisation prestataire de services mais au delà de la prestation de service vous aviez le soucis d’accompagner tous ceux que vous formez. Cela nous a vraiment touché depuis la première fois que nous sommes venus ici. Il y a des partenaires qui ont été formé ici et qui sont venus nous dire ce que vous aviez fait pour eux. Alors nous vous remercions beaucoup pour ce que vous faites pour nous et nous vous encourageons beaucoup.

Mlle Kabré Joséphine, bénéficiaire de la formation
Vous avez passé trois jours de formation à YAM PUKRI sur le multimédia qu’avez-vous pu Mlle Kabré :
On a appris beaucoup de chose pendant ces trois jours. Personnellement, il y avait beaucoup des choses que je ne connaissais pas sur les TIC notamment les prises de photo, le PowerPoint. J’ai pu apprendre ces choses et je compte les mettre en application dans l’organisation que je travaille. La connaissance de ces logiciels pourra me permettra de faire beaucoup de choses. Car, j’ai beaucoup d’amis avec qui j’échange par le biais du Net et chaque fois qu’ils me demandent d’envoyer de photos, j’ai toujours répondu par la négative. Aujourd’hui avec ce que j’ai pu apprendre, sur les photos numériques, le scanner je pourrai répondre à leurs doléances. Désormais je peux dire que je connais quelque chose.

Mlle Kabré, j’ai constaté que tu as poser beaucoup de question pendant la formation, penses-tu avoir eu toutes les réponses à ces questions ?
Mlle Kabré : J’ai posé des questions sur des choses que je ne comprenais pas. J’ai posé ces questions avec beaucoup de sérieux sur des choses qui me tenais à cœur et j’ai pu avoir les réponses à ces questions. Je suis vraiment satisfaite des réponses que j’ai pu avoir. A présent je suis a mesure de former quelqu’un.

Mlle Kabré avec vous quelque chose d’autres à ajouter ?
Mlle Kabré : Je n’ai pas autre chose à ajouter que vous dire merci, particulièrement à vous Mr Dalla que j’ai tellement fatigué pendant cette formation (rires).

Chef de village Mme Bambara/Yaméogo Judith après ces trois jours de formation à YAM PUKRI qu’avez-vous pu apprendre ?
Mme Bambara : Je vous remercie et je remercie YAM PUKRI pour sa disponibilité. Le premier jour de formation qui était un recyclage nous a permis d’apprendre beaucoup de choses. Ces trois jours de formations même si pour moi, les objectifs n’ont pas été totalement atteints compte tenu du temps mis a notre disposition, j’ai quand même pu apprendre beaucoup de choses. Des choses qui me permettrons dans l’avenir de donner beaucoup de tonus et de gaieté à mes rapports d’activités. Aussi le PowerPoint, il ne faudra pas oublier que nous sommes toujours étudiant, nous pensons que cet outil nous sera beaucoup utile dans notre présentation du mémoire. En somme, tous c’est bien passé et je remercie les participants pour cette ambiance des trois jours et les formateurs qui ont joué leurs rôles durant ces trois jours.

Mme Nikiéma Jeanne chef comptable à l’OSEO,
Après ces trois jours de formation avez-vous atteint les objectifs fixés dès le départ ?
Mme Nikièma : Je sens que j’ai beaucoup appris pendant ces trois jours de formation. Nous avons atteint nos atteints car nous avons appris beaucoup de choses. Personnellement, je n’ai pas encore la main et je vais mis mettre avec les supports que vous nous avez donné.

Pensez vous pouvoir vous en sortir avec un support avec ce que vous aviez appris ?
Mme Nikièma : Oui, déjà que j’ai appris à faire des photos, à les manipuler sur Picture Manager. Quand je dois prendre une photo, je sais ce que veux avant d’aller prendre la photo, je sais ce que je dois en faire. Malheureusement, il y a deux ou trois modules que je n’ai pas pu suivre compte tenu des obligations professionnelles. Je sais qu’avec les supports que nous avons reçus et la base de formation, nous pourrions continuer dans l’auto formation.

Saouadogo Zakarie Coordonnateur adjoint de l’OSEO
Mr Saouadogo vous avez passé trois jours de formation à l’association YAM PUKRI que pensez-vous des trois jours de formation ?
Mr Saouadogo : Nous vous disons d’abord merci, nous pensons que cette formation nous servira beaucoup dans l’avenir. C’est la troisième formation que je viens suivre à l’association YAM PUKRI et j’ai toujours apprécié la disponibilité, l’engagement, le sacrifice de toutes les compétences des équipes de l’association.

A l’OSEO, nous avons beaucoup de communication à faire pour faire découvrir, accepter et s’approprier l’éducation bilingue. L’éducation bilingue est une nouvelle innovation qui a été mis au point avec le Ministère de Enseignement de Base et de l’Alphabétisation (MEBA) depuis un certain temps. Mais elle a toujours besoin d’être présenter, de se faire connaître. Vous saviez aujourd’hui on ne peut pas aller à une présentation avec la force classique que nous connaissons, car elle n’accroche pas, c’est pas attrayant. Il faut communiquer aujourd’hui par les TIC que nous avons maintenant. Vous aviez constaté pendant la formation l’application que j’ai eu à faire, c’est la première fois que je monte un outil PowerPoint à partir et cela à partir des acquis de la formation. Je crois que j’ai acquis beaucoup de chose que je pourrai me perfectionner grâce au support que nous avons reçu.

Aujourd’hui de plus en plus les partenaires techniques et financiers ne veulent plus de rapport technique muet, fade sans illustration. Alors vous saviez qu’une photo vaut mieux qu’un commentaire de 100 pages. Les uns et les autres préfèrent que s’il y a un commentaire que cela vienne après la photo. Car la photo présente mieux la situation, ça accroche et ça fait un effet d’impact dans la pratique quotidienne qu’il y a au niveau de l’OSEO. Pour cela nous remercions le responsable de formation de l’OSEO pour avoir penser à cette formation.
Charles Dalla pour Burkina-ntic