E-gouvernance
La formation a été donnée par SULGA concept la branche entreprise de l’association Yam Pukri. La formation avait pour objectifs de donner aux participants un enseignement sur la déontologie de bonnes techniques de prise d’image, la manipulation de Pinnacle, un logiciel de montage de vidéo, la manipulation de logiciels de traitement d’image et le montage de CD multimédia. Pour Mr Ousséni Zongo, Chargé de renforcement des capacités à IICD, partenaire technique de Burkina-ntic et de cette formation, il est satisfait des résultats de cette formation. "J’ai vu des participants faire de montage de film, des montages de son, utiliser des images selon leurs besoins". Mlle Miep Lenoir, chargée du programme Partage de Connaissances à IICD a invité les membres des associations à profiter de toutes les opportunités pour faire des images parce que les images sont parlantes. Elle a partagé son expérience sur le sujet avec des photos prises dans certains projets de développement au Burkina qui ont eu du succès en Europe et au Burkina.
Quant aux participants, à la formation tout le monde semble satisfait. Nous avons pu soutirer quelques mots à Mme Ouédraogo Agnès de l’Association Paglayiri de Zabré et Mr Nadié Houdou de la FEPPASI de Léo. Pour Mme Ouédraogo cette formation est la bienvenue car désormais, elle pourra accompagner les rapports adressés à ses partenaires avec des images. Cela permettra aux partenaires de voir les réalisations au lieu de les contenter des rapports littéraires sans illustration. Mr Nadié quant à lui pense que désormais son organisation qui faisait souvent appel à une expertise extérieure pour la production des films documentaires pourrait se passer dans les prochains jours d’une partie de cette demande de service.
Si les participants à cette formation sont unanimes sur la satisfaction de la pédagogie de la formation, il regrette quand même sa courte durée. Car pour eux, ils n’ont pas suffisamment eu le temps pour maîtriser tous les rouages du montage vidéo. Il serait souhaitable que dans les jours à venir de penser à un recyclage, toutes les organisations n’ayant pas certains matériaux de base (caméra numériques, ordinateurs avec une grande capacité de mémoire RAM, ...). Alors, il va s’en dire que les participants n’auront pas les mêmes chances au sein des organisations respectives à faire de montages vidéo.
On peut conclure en disant qu’une base est donnée, il reste aux organisations de savoir en tirer profit individuellement en ayant recours à des formations plus personnalisés en dehors des formations de groupe.
Charles Dalla. Bntic