E-gouvernance
Le Conseil des ministres burkinabè à l’heure du numérique. C’est le nouveau projet qu’entend exprimer le gouvernement en dématérialisant les actes dudit Conseil. Baptisé e-Conseil des ministres, le projet a été présenté, ce jeudi 5 juillet 2012, au président du Faso, Blaise Compaoré et aux membres du gouvernement au cours d’un séminaire animé par des experts de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et ceux du Burkina Faso.
En décidant d’adopter le numérique pour la préparation et la tenue des Conseils des ministres, le gouvernement entend profiter des possibilités offertes par les Technologies de l’information et la communication (TIC) pour maximiser le profit. En présentant le projet à ses collègues, le ministre des Transports, des Postes et de l’Economie numérique, Gilbert Noël Ouédraogo a surtout insisté sur les avantages des TIC.
« Le Projet e-Conseil des ministres doit permettre entre autres une meilleure préparation de nos rencontres hebdomadaires, de gagner en temps, en efficacité et en confidentialité, d’améliorer la communication entre les membres du gouvernement, de réduire la consommation du papier, faire des économies et contribuer à la protection de l’environnement », a-t-il indiqué.
En se réunissant en présence du chef de l’Etat, les ministres disent avoir beaucoup appris sur l’importance des TIC dans la gouvernance. « Je suis convaincue de ce que j’ai vu », a laissé entendre Clémence Traoré, ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale.
Le Projet e-Conseil des ministres est financé à 35% par l’UIT soit environ 264 338 713 francs CFA et à 65% par l’Etat burkinabè soit 483 443 954 FCFA. Il sera mis en œuvre, selon Gilbert Noël Ouédraogo, en janvier 2013.
Pour le président du Faso, ce projet vise à permettre à l’administration d’être moderne et plus performante. « La communication entre les membres du gouvernement sera plus rapide », a indiqué Blaise Compaoré.
Jacques Théodore Balima
Le Faso.net