E-gouvernance
La réduction du fossé numérique est une préoccupation importante de la communauté internationale. Des initiatives viennent de partout et le projet « un portable pour chaque enfant » est l’une des plus médiatisé actuellement.
En effet ce projet vise à offrir a chaque enfant des pays en développement un portable à 100 USD afin de réduire la fracture numérique entre pays du nord et pays du sud. C’est un projet noble et ambitieux en ce sens que toute initiatives qui touche le bien être des enfants et développement de l’éducation ne peut que recevoir le soutient de toute personne.
Pour analyser cette initiative, il faut prendre en comptes trois dimensions : L’enseignement ou l’éducation, la fracture numérique, et des besoins urgente des pays en matière de développement.
Les portables pourrons effectivement facilité l’apprentissage avec les outils d’enseignement assisté par ordinateur (EAO). L’Internet permettra l’accès à un immense réservoir de savoir de toute l’humanité et cela permettra de développer des valeurs humaines comme la tolérance depuis le bas age. Le projet permettra dans une certaine mesures réduire les coûts en matériel d’éducation tout en améliorant la qualité de l’enseignement.
D’un autre point de vue, compte tenu de la sensibilité des hommes sur la question des enfants, il sera moins difficile de pouvoir réunir les fonds sur une base exclusivement volontaire. Le sentiment de contribuer concrètement et de façon noble au progrès de l’humanité sera un facteur de motivation pour les acteurs du projet.
Cette initiative est aussi valable pour les pays développé ou il n’a pas encore un ordinateur portable pour chaque enfant.
Cependant le manque d’ordinateurs n’est pas aujourd’hui un obstacle majeur à l’éducation de base dans la plus part des pays en développement. Sachant que l’éducation et l’épanouissement des enfants sont directement liés à la situation de leurs parents, les obstacles sont plutôt d’ordre global tel que la pauvreté.
Dans les pays en développement, les difficultés de la mise en œuvre d’un tel projet peut être :
L’insuffisance criarde d’infrastructure même scolaire. Au Burkina, on rencontre plus de 100 enfant par classes dans la plus part des écoles et pour ceux qui ont eu la chance d’avoir l’inscription.
La faim et la Maladie : Selon Maslow, les besoins de l’homme sont hiérarchisé il faut d’abord satisfaire les besoins fondamentale qui sont la nourriture la santé.
Les difficultés de maintenances et renouvellement de ces ordinateurs. Il faudra assurer la réparation du hard, changer des batteries, évité la poussière et chaleur quant on sait que dans certains pays les école ne dispose pas de locaux adapté.
L’’accès à l’Internet : le manqué d’infrastructure des télécommunications
Les enseignements eux même ne sont pas rompus à l’informatique. Il faudra des projets de formation de ces enseignants.
Les besoins pédagogiques sont différents des besoins d’éducation, d’apprentissage. Il ne s’agit pas de former une société d’informaticiens mais des hommes dans une société d’information. L’initiation des enfant au TIC peut se faire à n’importe quel moment du parcours scolaire sans limiter leur capacité a les utiliser de façon efficiente. On peut faire en sorte que chaque école dispose d’une sale informatique avec un accès à l’internet. La preuve est que les plus grands professeurs d’informatiques en Afrique ont touché leur premier clavier à l’université.
Il faut aussi prendre en comptes des spécificités culturelles des pays en développement comme l’Afrique ou le partage des outils est de règle. Il est possible de partages un ordinateur entres plusieurs enfants frères et cousins dans une même famille ou dans un même quartier. C’est ce qui justifie de nos jours le développement fulgurant des cybercafés et des tele-centres public dans des pays comme le Burkina Faso.
La réduction du fossé numérique ne se limite pas à la mise en place des déquipement tel que fournitures d’ordinateur. Il y aussi le cadre politique et réglementaire mais surtout l’utilisation efficiente de ces technologies.
Par : Issaka KANAZOE,
e-Business consultant,
E-Marabout Research,
Burkina Faso.