Vie du réseau
Comment faire pour réaliser des outils ou des objets utiles pour
beaucoup moins cher que ce que l’on trouve en général ? la solution
est simple : il suffit de les faire soi-même !
Le groupe "faites le vous-même" s’est monté à la suite du premier
barcamp au mali, organisé en décembre 2009 dans le cadre du Forum
InnovAfrica. Il a pour but de rassembler des petites communautés qui
échangent des plans et des savoir-faire pour réaliser des objets à
seulement quelque pour cents de leur prix : tableaux blancs
interactifs, outils de découpe...
Le groupe est en train de se mettre en place, dans la lignée des
Fablabs, techshops et makerspaces qui se mettent en place au Nord
comme au Sud. La table ronde abordera plusieurs aspects de cette mise
en place : choix des objets à réaliser, formation, site francophone
pour l’échange des savoir-faire...
Liste des participants :
Abass Pam - ANPE du Mali - Mali
Chicot Touré - ANPE du Mali - Mali
Djoncounda Niakate - ANPE du Mali - Mali
Dominique Mendy - CESTI - Sénégal
Emeka Okafor - Make Faire Africa - Ghana/NY
Jean-Michel Cornu - Fing - France
Juviniano Júnior - Pirambu numérique - Brésil
Mamadou Diagne dit Genova - Dofbi.com - Sénégal
Moise Kayeu - Africeespace.net - Cameroun
Sylvain Maire - Fing - France
Sylvestre Ouedrogo - Burkina NTIC - Burkina Faso
Sylviane Diop - Association GAW / Gawlab - Sénégal
Je vous propose de poursuivre la discussion, sur l’organisation de la
table ronde, en réponse à cette conversation. Dans les prochains
mails, le pré-programme de la table ronde sera diffusé.
Sylvain Maire
maire.sylvain@gmail.com
Afropixel ???
En 2008, Kër Thiossane organisait la première édition du festival Afropixel qui proposait au public d’envisager l’art et les technologies comme un moyen d’action citoyen dans les pays du Sud, et d’appréhender les opportunités des outils et technologies libres pour la création artistique africaine.
Dans la continuité de cette première édition, Afropixel #2 invitera artistes, informaticiens, chercheurs, penseurs, acteurs de la société civile, entrepreneurs, à échanger et à exprimer leurs points de vue sur la place et l’impact des nouvelles technologies dans les sociétés africaines actuelles.
À travers des expositions, des installations, des performances, des conférences, des débats publics et des ateliers, il s’agira d’interroger les enjeux, mais aussi les limites des TIC pour le développement en Afrique, dans des domaines aussi divers que les transformations urbaines, l’écologie, l’éducation, la citoyenneté et la démocratie.
Des ateliers présenteront différentes alternatives proposées par les TIC, sous leurs formes libres, allant dans le sens d’un vrai développement durable africain.
Cette année, Afropixel participe à la dynamique des projets Mobile A2K et WikiAfrica Art proposés par la fondation Lettera 27, qui portent sur les nouvelles opportunités d’éducation qu’offrent la téléphonie mobile, les plateformes Internet, les licences libres et les réseaux sociaux en Afrique.
D’autre part, Afropixel s’enrichit d’une collaboration avec Ce qui Vient, projet de la biennale d’art contemporain de Rennes 2010, qui porte son attention sur ce que demain veut dire et sur la manière dont nous pensons l’avenir dans nos sociétés. Ainsi, Kër Thiossane accueillera le temps d’Afropixel un « Laboratoire des Prospectives Singulières ».
Le festival Afropixel s’inscrit dans le projet de coopération international Rose des Vents Numériques , porté par Kër Thiossane.