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En Afrique, on connait bien les foires, lieu de rencontre où tout le monde vient partager et échanger surtout sur des produits physiques. Mais la foire aux savoirs, c’est bien autre chose.
Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ont permis un échange intense de connaissances et de savoirs entre les habitants du monde entier, du moins ceux et celles pouvant y accéder à ce genre d’outils et d’instruments de communication. Des informations auxquelles on n’aurait même pas rêvé obtenir sont désormais disponible à la portée du clic d’une souris électronique, mais sans pour autant se déplacer.
Si on peut bien obtenir des informations sur le net, encore faudrait-il souvent échanger avec des personnes physiques bien imprégnées du sujet et du domaine de savoir afin d’avoir une meilleure compréhension, d’où l’intérêt d’organiser une rencontre où chacun vient présenter ses expériences sur un sujet donné. De fois, une telle rencontre regroupe tellement une variétés de sujets que l’on préfère nommer la rencontre une foire, celle aux savoirs.
On participe donc à une foire aux savoirs pour partager ses connaissances et en recevoir de nouvelles.
On peut toutefois se demander si l’appellation foire n’est qu’un jeu de mots pour remplacer les milliers de séminaires et d’ateliers, de symposiums ou des conférences que nous avons tenus dans le monde du développement et qui commencent à lasser plus d’une personne et surtout les organisations qui les financent. A quand une foire aux savoirs vraiement à l’africaine où les participants acteurs resteront en milieu rural des jours durant pour pratiquer et non seulement écouter ?
Bntic