E-gouvernance
Les cybercafés ont contribué fortement à démocratiser Internet. Au tout début, ils étaient les lieux où convergeaient tous ceux qui n’avaient pas la connexion au service ou à domicile. Une fois là-bas, certains consultent leur boîte de messagerie et d’autres naviguent tout simplement. Même le coût élevé de la connexion (1000, 1500 F CFA ou plus l’heure) n’était pas un frein à la fréquentation de ces lieux. Pour satisfaire la demande, les cybers ont poussé comme des champignons à l’image des télécentres.
Mais au fil du temps, ils ont aussi fermé les uns après les autres, à telle enseigne qu’ils se comptent maintenant sur le bout des doigts d’une main dans une ville comme Ouagadougou. Alors question : qu’est-ce qui se passe ? L’activité est-elle devenue subitement non rentable ? La baisse du coût de connexion et l’accessibilité multiforme à internet (services sur téléphones portables, clés USB de connexion) y sont-elles pour quelque chose ? Ou bien sont-ce les charges de fonctionnement qui sont insupportables ? Le ministère chargé des technologies de l’information et de la communication rendrait un grand service à l’opinion en éclairant sa lanterne sur le sujet.
Un usager des cybers
Le Pays