Vos actions, notre survie

Nous, Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile sur le Changement Climatique (COS3C) du Burkina Faso et l’Alliance Panafricaine pour la Justice Climatique (PACJA), réseau d’organisations de la société civile de toute l’Afrique, saluons les efforts entrepris dans le cadre de la coopération Japon-Afrique pour le développement du continent.

Nous saluons également l’initiative de cette étape de la préparation de la TICAD 5 au Burkina Faso qui permettra de prendre en compte les préoccupations des parties prenantes.

Nous supportons tout partenariat qui vise à aider notre continent à se développer.

Toutefois, nous sommes convaincus qu’aucune stratégie de développement ne pourrait être durable et équitable en Afrique sans une prise en compte fondamentale des enjeux du changement climatique.

Considérant que les partenariats de développement sont nécessaires pour faire face aux défis de développement, nous tenons à un partenariat intégrant les préoccupations des populations africaines en matière de Changement climatique. En effet, selon les Experts du Groupe intergouvernemental sur le climat, l’Afrique est et sera de plus en plus vulnérable aux effets climatiques.

Considérant la réticence de certains pays de faire partie du seul instrument juridiquement contraignant (Protocole de Kyoto) au niveau mondial qui demeure une menace pour le développement durable de l’Afrique, voire de la planète Terre, nous réaffirmons que le changement climatique doit être au centre de tout effort de développement, qu’il soit bilatéral ou multilatéral.

L’engagement du Japon avec l’Afrique à travers la TICAD devrait être une relation mutuellement bénéfique entre le Japon et les pays africains et doit nécessairement veiller à ne pas occulter les enjeux climatiques.

Nous, organisations de la société civile en Afrique, souhaitons que le Japon revienne sur sa décision d’exclure la composante changement climatique comme un des thèmes spécifiques centraux de partenariat de son programme de développement pour l’Afrique.

Mieux, nous exhortons le Japon à maintenir son engagement de réduire ses émissions de dioxyde de carbone de 25% d’ici 2020 et de faciliter le transfert sans frais de technologies adaptées à l’Afrique.

SIGNATURES

Coalition des Organisations de la Société Panafricaine pour la Justice

Civile sur le Changement Climatique (PACJA)

au Burkina Faso (COS3C)

Alliance Climatique

Charles DALLA

CODDE