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La maison des savoirs de Ouagadougou (MDSO) qui assure la relève des centres municipaux multimédia (CMM) fait le bilan de ces trois (03) années de projet de pilotage. En rappel, les CMM se sont convertis en MDS grâce au financement reçu auprès de l’Organisation Internationale de la francophonie (OIF) en 2009 pour la redynamisation de leurs activités professionnelles.
La MDSO est, en effet, un édifice de six (06) antennes, avec une équipe dynamique qui exprime sa raison d’être à travers les services offerts à la population Ouagalaise.
“une maison des savoirs est un espace public communautaire qui offre des services socio-culturels, des formations, des bibliothèques, location de salle etc.” a expliqué Mme Safiatou TOE, Formatrice/Animatrice à la MDSO.
En plus, du développement intellectuel et social qu’elle apporte à la population de Ouagadougou, la MDSO a su se démarqué des autres maisons de savoir présent sur le continent Africain.
Elle a développé des particularités qui lui sont propres telles que : Sa délocalisation en six (06) antennes avec une antenne centrale, le service bibliothécaire, l’utilisation des logiciels libres (Ubuntu), et la dotation d’un panneau solaire pour son fonctionnement. Une autre innovation qu’elle a su créer est son esprit ardent de rassemblement. Elle exécute un partenariat avec le projet actif présent au lycée de Sig-Noghin en mettant à la disposition des bénéficiaires du projet la salle et les machines de son antenne de Sig-Noghin.
Pour prouver cet esprit de partenariat, M. Boubacar BERTE nous a confirmé qu’elle est “le seul projet de l’OIF sur lequel on retrouve tous les opérateurs de la francophonie (TV5 Monde-AUF-AIMF-OIF)”.
Toutes ces belles initiatives permettent de confirmer de la positivité du bilan des 3 années d’existence de la MDSO “dans l’ensemble, je dirai que pendant ces deux dernières années, nous avons pris de l’envole dans l’exécution de la phase pilote. Concernant les activités socioculturelles, le bilan est également satisfaisant (…) nous sommes félicités et encouragés” a déclaré M. S. R. Roch KONKOBO, Animateur socioculturel/Formateur à la MDSO.
Cependant, de fines insuffisances demeurent. Les problèmes institutionnels et d’équipements apportent quelques fois des coups de frein au bon déroulement des choses. Des cris de cœurs ont été donc lancés à l’endroit des autorités locales et des partenaires financiers.
“On fait face à des problèmes financiers sur le plan socioculturel, nous souhaitons une amélioration du mode gestion structurel des activités socioculturelles. Les décisions tardent très souvent avant d’être prises” nous a confié M. Roch KONKOBO.
Mme Safiatou TOE, quant à elle, a tenu à interpeller les uns et les autres sur la nécessité de renforcer matériellement les autres antennes “Ce qui reste à améliorer, c’est de mettre toutes les autres antennes au même niveau que la centrale en terme d’équipements”.
ILBOUDO W. Pascaline
Yam Pukri/Burkina-ntic