“Allo allo Bamako : Quel avenir pour le téléphone mobile en Afrique de l’Ouest” est la traduction Française du thème “ Hello hello Bamako : What is the future of mobile telephones in west Africa” faisant l’objet de l’atelier de travail (workshop) qui se tient à Ouagadougou du 1er au 6 Octobre 2012.

Une vue de la salle

Prévu au départ pour se dérouler à Bamako, cet atelier de travail se tient finalement à Ouagadougou pour des raisons dû à la crise politique que connait le Mali.
Venu donc de l’Allemagne, de l’Angleterre, du Congo, de l’Ethiopie, de la Hollande, du Mali et bien entendu du Burkina, vingt quatre (24) Experts et étudiants se réunissent à la salle de conférence de l’Institut National de Sciences Sociales (INSS) de Ouagadougou.
Ce workshop organisé par “point sud” en partenariat avec la Deutsche Forschungs Gemeinschaft (DFG) et Goethe Universität a pour objectif de “renforcer le réseau de chercheur qui lie les chercheurs de l’Europe et ceux des pays d’Afrique” a confié M. HANS Peter Hahn, anthropologue à l’Université de Goethe.

Drs. Naffet KEITA, Hans Peter HAHN, Jean Aim DIBAKANA et Monsieur Boucare BONKOUGOU (de gauche droite)

Pendant cinq journées, des présentations de chercheurs expérimentés, celles d’étudiants toujours en quêtes de savoirs ainsi que des sorties terrain portants sur l’application de la méthodologie ethnographique à travers des thèmes variés ont immortalisé cet atelier de travail.
Il faut dire que l’un des objectifs implicite de cet atelier reste le désir de guider les étudiants présents vers la mise en œuvre d’une méthodologie ethnographique dans leurs futurs projets de recherche. L’ethnographie est le jumelage de “l’observation et l’entretien” qui s’applique lors des recherches terrain. C’est dans ce sens que Mme Mirjam de BRUIJN conseille la récitation de “ l’histoire de vie” des enquêtés si possible afin de mieux comprendre leurs actes et quotidiens.
Il serait donc judicieux selon les chercheurs d’intégrer cette méthodologie lors des recherches.
De l’état des lieux de l’utilisation des téléphones portables dans certains pays Africains en passant par le changement social qu’ils ont opéré dans les villes ainsi que sur les populations sans oublier ses effets économiques, des communications pointues en ont tout évoqué dans les moindres détails.

M. Seydou MAGASSA (etudiant malien) pendant sa presentation

Etre auprès des experts disponibles et prêts à partager leurs connaissances est une mine d’or pour les étudiants qui se disent heureux “c’est une chance pour nous de prendre part à cet atelier” a laissé entendre M. Seydou MAGASSA (étudiant malien) lors de son intervention.
L’on peut donc dire que ce workshop est un trésor pour les étudiants et les organisateurs révèlent avec désolation leur volonté irréalisée qui était d’en faire profiter des étudiants du Ghana, Niger et Togo. Toujours dans un esprit de partage, ils avouent que “le côté fragilisé de cette conférence est que nous n’avions pas pu faire venir de nombreux collègues de l’Europe car ils trouvaient le séjour long”.
Néanmoins, l’un des grands succès de cet atelier est “la façon dont les étudiants ont participé” selon M. HANS Peter Hahn. Selon lui, la motivation était présente de la part de ces jeunes.

Des participants captives par la presentation d’un etudiant

Suite à l’acquisition d’une bonne base de données archivée pendant les échanges, la journée du 6 octobre sera consacrée aux directives de recherches sur les téléphones portables dans l’avenir.

Plus d’infos : www.alloallobamako.wordpress.com

ILBOUDO Wendemi Pascaline
Yam/Pukri / Burkina-ntic
.