E-gouvernance
Présidium de l’atelier OGD
Les 23 et 24 Mai 2013, à Azalaï Hôtel, s’est tenu l’Atelier National sur l’Open Government Data (OGD). Cet atelier faisait suite à un échange entre le Ministre de l’Economie et des Finances et le Département des Nouvelles Technologies de l’Information de la Banque Mondiale sur les opportunités que le Burkina Faso pourrait avoir en matière ouverture de données. Son objectif principal était de proposer un plan d’action général pour la réalisation du projet de données gouvernementales ouvertes du Burkina Faso.
(gauche à droite) Pr Jean KOULDIATI et Mme Mercy TEMBO
L’Atelier National sur l’Open Government Data (OGD) a réuni quarante et cinq participants – vingt et cinq fonctionnaires du public, quatre représentants d’OSC et seize représentants du secteur privée – présidés par le Pr Jean KOULDIATI, Ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes (MDENP) et Mme Mercy TEMBO, représentante de Banque Mondiale au Burkina Faso. La première journée fut celle de mise au bain des participants. Ainsi, après le discours du ministre et celui de la représentante de la banque mondiale, suivirent plusieurs présentations-débats au tour des open data, de leurs opportunités et surtout de success stories.
Les expériences du Ghana et Kenya furent particulièrement étayer. Le Kenya, pionnier en matière d’open data en Afrique, est déjà à un stade très avancé et sa plateforme est utilisée dans tous les secteurs du pays pour en améliorer les services (www.opendata.go.ke). Sur les pas de ces deux pays anglo-saxon, le Burkina Faso est le premier pays francophone à se lancer dans l’ouverture des données gouvernementales. Fort de tous ces acquis, l’atelier devait définir les points clés de la marche vers un OGD notamment : Les différentes étapes de la mise en œuvre de la plateforme Open Government Data et La démarche de mise en place d’un environnement favorable à l’exploitation des données de l’OGD.
Deux groupes de réflexion furent formé afin de mieux s’organiser. Le premier groupe fut chargé de proposer un plan d’action pour le développement d’une communauté Open Data regroupant les organisations de la société civile, les universitaires, les développeurs d’applications, les journalistes, le citoyen et le gouvernement pour faire vivre la plateforme. Ses travaux permirent, entre autre, la définition d’une stratégie de mise en place et de dynamisation de la communauté Open Data et l’identification des différentes activités (par exemple, hackathon, conférence, débats, jeux concours, formations ...) à mener autour des données ouvertes. Quant aux second groupe, il fut chargé de proposer un plan d’action pour le développement d’un portail Open Data du Burkina afin d’accroître l’efficacité, la transparence et la responsabilité dans l’action gouvernementale. De ses travaux furent définit, entre autre, les différentes étapes de la mise en œuvre de la plateforme Open Data du Burkina et un plan de formation des membres de la communauté.
A la sortie de cet atelier, furent définis les points clés pour la mise en place d’une plateforme OGD au Burkina Faso. Mais il reste encore beaucoup à faire et le Burkina Faso devrait s’activer surtout s’il ne veut pas voir sa de premier pays francophone en matière de OGD lui être ravis par d’autre comme le Sénégal déjà bien avancé. Un forum de discussion fut mis en place pour la continuité du débat.
Marcel Thiombiano
Yam Pukri/Burkina NTIC