Après Dakar 2006, Bamako 2009, Cotonou 2011, le réseau e-atlas a choisi Ouagadougou pour abriter les 4èmes rencontres de t’e-atlas francophone Afrique de l’Ouest.

A l’origine, e-atlas était un projet de recherche action réunissant des universitaires, des acteurs de la société civile et des collectivités locales et territoriales du Sud et du Nord.

Le réseau trouve ses racines lors des échanges et des rencontres onusiennes et à l’échelle Africaine des sommets sur la société de l’information où des alliances se sont créées naturellement
Chaque rencontre est une occasion unique d’échanger sur des cas de recherches actions et d’études scientifiques sur le phénomène d’insertion des TIC dans les collectivités locales des villes africaines.

Présentation de travaux en plénières, débats en ateliers, les 3 Jours du colloque ont fort riches d’évènements, de partage de connaissance et de découvertes de cas et d’initiatives nouvelles dans le schéma s’insertion des TIC.
Les échanges cette année se sont concentrées sur le thème de la formation des acteurs qui nous pensons est un aspect essentiel du processus d’insertion des TIC.
Plus de 70 participants ont pris part aux travaux dont une trentaine venant d’université et de collectivités Française et du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal, de la Mauritanie, du Cameroun, du Togo et du Benin.
La rencontre a eu le soutien d’Agence Française du Développement (AFD) et le Ministère des Affaires Etrangères Français.

Les organisateurs locaux de la rencontre sont l’Université Ouaga 2, la Maison des Savoirs de la Mairie de Ouagadougou ainsi que Yam Pukri.
D’autres acteurs ont joint activement à cette rencontre comme la Direction de la Coopération Décentralisée et la Maison de la Coopération décentralisée.

Les participants sont unanimes à reconnaitre qu’au même titre que le volet gestion comptable, ou gestion des ressources humaines et matérielles, les TIC doivent être intégrées directement dans les plans de développement communaux et considérées qu’un domaine de base afin d’assurer la survie des initiatives entreprises dont la plupart s’arrêtent dès la fin des financement. Des programmes de formation judicieux et adaptés devront permettre de développer des modèles de renouvellement de ressources humaines avec les rotations fréquentes des ressources humaines dans les collectivités publiques décentralisées de nos pays.

Une bonne partie de l’assistance a milité en faveur d’un regard prospectif et positif sur les actions déjà entreprises afin d’avoir le courage d’initier des actions à succès.
Vivement que e-atlas continue sa route et que le réseau prospère en embrassant d’autres pays comme beaucoup l’ont souhaité.
Rendez vous est pris en 2015 pour la 5ème eatlas à Dakar

http://e-atlas.sulga.net/