E-agriculture
Ce lundi 22 mars 2010 s’est ouvert à Bamako, au Mali, le deuxième congrès du riz en Afrique 2010 à l’hôtel Laico Amitié. Ce congrès qui reunit plus de 400 participants en provenance de 46 pays est organice par le centre du riz pour l’Afrique (Africa Rice). pendant, cinq jours, chercheurs, agriculteurs, partenaires financiers et techniques, vulgarisateurs font réfléchir ensemble sur la chaîne de valeur du riz.
Les congrétistes débattront du potentiel de l’économie rizicole africaine, de la situation des innovations technologiques et institutionnelles ainsi que des politiques et partenariats nécessaires pour la promotion de la rizière agricole.
Placé sous la présidence de monsieur Modibo Sidibé, premier ministre du Mali, la cérémonie d’ouverture du congrès à été riche en déclaration confirmant les unes après les autres la place centrale de cette denrée à la popularité mondiale en Afrique.
Le ministre de l’agriculture du Mali représenté par son collègue le ministre de l’environnement a saisi l’opportunité pour saluer cette grande mobilisation des acteurs pour réfléchir sur l’atteinte du potentiel rizicole africain. Tout en remerciant les organisateurs pour le choix porté sur son pays, il s’est réjouit que le Mali soit le centre de gravité du riz durant ces 5 jours. « J’espère que ce congrès va permettre d’analyser tous les problèmes de la riziculture et les résultats permettront aux acteurs de mieux jouer leur rôle » a t il souhaité.
A sa suite, le président du conseil d’administration d’Africa Rice dans son adresse à notifié que ce second congrès du riz en Afrique est une occasion de voir l’état d’avancement des réflexions engagées sur la filière en 2006 en Tanzanie lors du premier congrès du genre. « Le riz est une culture stratégique pour le continent. Mais malgré son énorme potentiel, l’Afrique continue d’importer 40 % de sa consommation en riz » s’est –il inquiété. Mais « Le continent a commencé a initié de grand programme en utilisant les technologies proposé par Africa Rice. Ces efforts doivent être soutenues » a-t-il plaidé.
S’inscrivant dans la même logique que ces prédécesseurs, dans son adresse, l’ambassadeur du Japon au Mali, a soutenu que le développement du riz est important pour l’agriculture et le développement de l’agriculture en Afrique. « C’est cela qui va assurer l’autosuffisance alimentaire et permettre à l’Afrique d’entrée dans une révolution verte » a-t-il déclaré.
Avec une expertise de plus de deux millénaires, le riz a toujours été une culture importante pour le Japon. L’ambassadeur a insisté sur la volonté et l’engagement de son pays à mettre cette grande et riche expertise au service de l’Afrique. « La JICA a déjà financé plus de 100 projets de riziculture. Des projets adaptés en fonction des besoins des pays bénéficiaires » note son excellence.
Pour clore ces propos, il a notifié que la crise qu’a connue la filière en dépit des ravages qu’elle a faits, pourrait être une prise de conscience qui va permettre de dynamiser tout le secteur agricole en Afrique. « Nous sommes à la croisée des chemins, ce congrès doit nous permettre de faire un pas important afin de transformer cette hausse des prix du riz en une opportunité pour l’Afrique de produire assez pour elle, et pour le monde » a-t-il conclut.
Prononçant le mot de lancement, le Premier ministre malien a invité l’Afrique à inverser la tendance actuelle des importations de riz qui coûtent plus de deux milliards de dollars américains par an au continent. « Il faut que ces deux milliards restent en Afrique » a-t-il poursuivi. Et pour cela, le Chef du Gouvernement malien, a embouché la trompette de son Président, pour lancer l’appel a la « libération » du paysan. qui pourrait ainsi, non seulement se nourrir, mais contribuer à l’alimentation du monde.
Roukiattou Ouédraogo
Plus d’information sur le congres du riz en Afrique 2010 visitez le blog