Plaidoyers et lobbying
Trouver des stratégies pour accroître les rendements agricoles, c’est l’objectif visé par les chefs d’Etats africains, ministres, chercheurs et universitaires, qui prendront part à la cinquième semaine africaine des sciences agricoles, du 19 au 24 juillet 2010 à Ouagadougou. A quelques heures du début des travaux, le comité national d’organisation, face aux hommes de médias, ce 16 juillet, se dit prêt.
Après l’Afrique du Sud en 2007, c’est au tour du Burkina Faso d’accueillir la cinquième semaine africaine des sciences agricoles et l’assemblée générale du forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), du 19 au 24 juillet 2010. A cet effet, nombre de chefs d’Etats africains, de ministres, de chercheurs et d’universitaires se pencheront sur le thème « L’innovation agricole africaine dans un environnement mondial en mutation ».
Selon le président du comité international d’organisation, Dr Monty Jones, plusieurs sous-thèmes relatifs aux grands enjeux et aux défis du monde agricole seront examinés au cours de cette semaine, dans le but de faire des suggestions concrètes d’actions à mener par les membres constitutifs du Fara, car, dit-il, « nous devons produire suffisamment pour nourrir le monde ».
Et pour le représentant du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), Martin Bwalya, les préoccupations concernent surtout l’investissement dans le contexte post-crise, la capacité à l’adaptation et à faire face aux nouveaux défis marqués par la mondialisation et le changement climatique, de même que la place de l’Afrique dans le commerce agricole. « L’Afrique n’est pas condamnée à mendier », a-t-il martelé. Le ministre délégué chargé de l’Agriculture, Abdoulaye Combari, lui, souligne que « les orientations résultant de cette semaine vont activer nos processus de développement ». Il rassure cependant que tout est mis en œuvre pour faciliter le séjour des participants et leur permettre de travailler dans de meilleures conditions.