E-éducation
C’est une initiative commune du Centre national de recherche scientifique et technologique, (CNRST), l’Université de Ouagadougou (U.O) et l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB).
"L’atelier sur la politique de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) est un premier pas vers une tentative d’organisation , de rassemblement, de mise en commun, de débats qui se voudraient fédérateurs afin de mutualiser les efforts individuels d’adaptation à de nouveaux systèmes de fonctionnement". C’est en ces termes que le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, M. Bila Dipama a indiqué l’importance du présent atelier. Organisé en partenariat avec le CNRST, l’UO et l’UPB, cet atelier, selon le directeur général du CNRST, M. Basile L. Guissou, est "l’aboutissement d’un processus qui a démarré en mars 2002 avec une étude d’enquête sur l’état des lieux. L’ensemble du processus a bénéficié de l’appui de l’Agence suédoise de développement international (ASDI). Ce partenariat, a ajouté le premier responsable du CNRST, permettra à l’ensemble des trois institutions de tirer pleinement parti de l’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour accomplir avec efficacité et efficience" leurs missions en faveur du développement économique et social du Burkina.
Quatre axes majeurs feront l’objet de discussions au cours de l’atelier : les infrastructures, les systèmes d’information, le renforcement des capacités et la gestion des NTIC. Les travaux devront mettre à jour les implications financières, les besoins en ressources humaines et organisationnelles qui découleraient de la mise en œuvre des stratégies qui seront retenues. Il est également prévu l’élaboration d’un plan d’actions détaillé de développement des TIC au sein du CNRST, de l’UO et de l’UPB.
Une initiative louable
Le tout c’est de convenir sur des actions prioritaires susceptibles d’accroître "l’offre et la qualité d’enseignement, à l’élaboration de technologie innovantes et appropriées dont le pays a besoins". Le secrétaire général du ministère en charge des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique a salué cette initiative qui vise à fédérer les ressources et les visions. Cela a-t-il dit, "permettra à n’en pas douter, le renforcement des capacités internes et l’éclosion de nouvelles compétences dans le domaine des TIC". Le délégué général à l’informatique, M. Joachim Tankoano a lui aussi salué cette initiative. A travers un exposé sur la politique des TIC au Burkina, il a fait ressortir leur importance pour le Burkina : "... les populations des zones rurales, isolées ou démunies peuvent bénéficier de l’expertise et de l’encadrement des meilleurs spécialistes sans avoir à se déplacer pour peu qu’elle disposent de moyens d’accès". Ainsi, sans une mobilisation effective du potentiel qu’offrent les TIC afin d’apporter des solutions nouvelles et mieux adaptées, il ne fait aucun doute qu’il sera difficile de faire face à la fois aux besoins primaires dans les pays en développement et aux nouvelles exigences de la vie moderne de la société de l’information.
Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA
Source Sidwaya