E-gouvernance
Plus de deux activités avaient lieu en même temps et la sécurité n ?a pas été négligée : badges magnétisées et informatisée, portes aux rayons, police armée ? Pour passer d ?un bloc à un autre, on était soumis à une fouille systématique.
L ?intervention du Président Wade du Sénégal a été fort appréciée. Il a plaidé en faveur d ?un fond de solidarité numérique et a donné l ?exemple en commençant lui-même à l ?alimenter.
Plusieurs interventions africaines ont eu lieu.
Deux évènements complémentaires se tenaient en même temps : la salle d ?exposition des ONG et de la société civile appelée ICT4D ou nouvelles technologies pour le développement et la grande salle où étaient les représentations nationales pour les grands débats. Ces débats étaient retransmis au hall d ?exposition ICT4D où des centaines d ?ONG ont ouvert leurs boutiques pour présenter leurs produits : CD rom, livres, brochures ?
Si le Burkina n ?avait pas de stand, le Mali, le Ghana et bien d ?autres ont fait une belle impression au sommet en présentant des produits de leurs pays. La Bolivie, et bien d ?autres ont montré leurs cultures et des danses traditionnelles on été animé par certains groupes venus des îles.
Je peux retenir de ces manifestations les faits suivants/
La présentation de mon livre l ?ordinateur et le Djembé
Grâce au soutien de l ?IICD, j ?ai pu présenté mon livre l ?ordinateur et le Djembé qui est en version anglais/français. Si un public peu nombreux y était à cause des 300 activités simultanées (il n ?est pas rare de voir quelqu ?un qui présente seul dans son stand à l ?heure qui lui était attribué)., le document a reçu l ?attention de beaucoup de gens et plus de cent cinquante livres ont été dédicacé. J ?en ai même remis un au Ministre de l ?économie de la Hollande qui a fort apprécié le geste. Il m ?a promis de le lire.
Burkina-ntic a ét représenté par Somda Théodore, Webmaster et par moi-même.
J ?ai rencontré aussi dans les coulisses Mr le Délégué Général à l ?Informatique du Burkina Faso, Mr le Ministre le l ?économie et du développement, Mr Cissé Brahima, Chargé de NTIC à l ?assemblé Nationale et le Pr Prosper Balima, Directeur du département Sciences de la Communication à l ?Université de Ouagadougou
Au Stand du Canada, une télévision qui émet sur l ?Internet m ?a interviewé sur mon livre et on peut retrouver l ?interview sur le site du CRDI (voir http://web.idrc.ca/en/ev-51516-201-1-DO_TOPIC.html)
Il faut signaler que j ?ai été agréablement surpris en arrivant en voyant qu ?un grand quotidien de la Suisse a fait un article sur mon association (Yam Pukri) et les activités que l ?on entreprenaient.. Plus tard, j ?ai été encore surpris de voir un autre article dans un autre journal où j ?étais cité.
Le livre est disponible actuellement à Paris chez l ?harmattan, il sera commercialisé très prochainement au Burkina où il est fort attendu.
Le stand IICD était bien placé et était beaucoup visité. Nous avons profité pour exposer les gadgets de Burkina-ntic et même pu vendre quelques pièces de bronze.
L ?ambiance y était bien sympathique. Dans le lot de stand, on avait PANOS et bien d ?autres organisations.
Les produits NTIC
Certains ONG ont présenté des produits qui ont retenu mon attention comme les distributions linux et des solutions de télé médecine, de connexions Internet par satellite, des spécialistes des formations à distance ?
Les conférences et ateliers
J ?ai pu assisté à quelques ateliers et surtout au vernissage du livre Société de l ?Information et Développement Internationale (Annuaire Suisse de Politique de Développement), livre dans lequel j ?ai écrit 2 petits articles, un sur ma vision des nouvelles technologies et un autre sur ma vision de la politique Nationale du Burkina Faso en matière de nouvelles technologies.
Malgré cette cacophonie (des tas de choses en simultanée) cette haute sécurité (il fallait une heure parfois pour faire 40 mètres !) et cette orientation business (toujours le vieux débat de fracture numérique à ressouder ?), la vie qui coûtait très chère (même les autres européens pleuraient, n ?en parlons pas des africains !. Une bouteille d ?eau était hors de prix),
Dans l ?ensemble, j ?ai trouvé cette rencontre fort enrichissante qui a permis à la société civile mondiale de participer à un sommet mondial côte à côte avec les Etats et de contribuer aux actes et travaux du sommet. Il est vrai que la grosse machine des institutions et des grandes firmes pèsent beaucoup dans la balance mais c ?est aux membres de la société civile surtout africaine qu ?il revient de former des noyaux durs pour empêcher la marchandisation du monde par les plus grands.
Le processus est lancé et on ne doit pas dormir sur les lauriers parce que Tunis 2005 est proche, très proche. Ce n ?est pas à la veille que l ?on doit commencer à en discuter. Commençons à affûter nos lances et à apprêter nos carquois.
Sylvestre OUEDRAOGO, Coordonnateur Burkina NTIC