Vie du réseau
Les évènements dramatiques du Tsunami en Asie ont montré une fois de plus la rapidité et la force de l’Internet en tant que moyen de communication et d’information au niveau mondial. En tentant une recherche sur l’Internet, j’ai eu en un clin d’œil 37 millions de références sur le Tsunami.
Dans ce concert d’informations, le phénomène de "rentrer-écrire" comme nos radios "entrer-parler" est très répandu : il s’agit des webblogs, des wikis, des plones... ou encore des sites webs dynamiques et ouverts.
Pour ceux qui ne sont pas habitués à ce langage, sur le net, il existe des sites webs où n’importe quelle personne peut y contribuer en saisissant simplement à l’endroit qui vous intéresse, soit pour compléter une information, poser une question ou encore réfuter une hypothèse. En visitant une page web, si vous voyez des fautes d’orthographe, il vous suffit de la corriger directement sans demander l’avis de l’auteur : c’est tellement simple. Vous pouvez retrouver un texte que quelqu’un a effacé par erreur ou volontairement.
Beaucoup de gens ont eu peur au début, croyant que les internautes allaient faire n’importe quoi. Mais on a constaté que les internautes ont créé des sites webs très riches et très variés. Par exemple, des encyclopédies ont vu le jour dont certaines sont très riches et aussi fournies que les encyclopédies payantes.
Avec le Tsunami, des centaines de sites webs de ce type ont permis d’informer les gens en temps réel, rechercher des personnes disparues, et de recueillir des aides multiples.
Nous disposons donc d’un outil formidable, surtout pour la sauvegarde de notre patrimoine culturel, encore faudrait-il que nous nous attelions à travailler nos langues locales pour les adapter aux NTIC.
Bien cordialement.
Sylvestre Ouédraogo