E-gouvernance

TIC : Des ingénieurs se familiarisent au Cloud computing

« Fondamentaux du Cloud et prise en main de openstack », c’est autour de cette thématique que la ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Hadja Sanou/Ouattara, a procédé, ce mardi, à l’ouverture de la session de formation sur le Cloud computing. Cette initiative, qui scelle le partenariat officiel entre l’Université virtuelle du Burkina Faso (UVBF) et l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication, se tient du 18 au 20 février 2020 à l’UVBF, sise à l’IFOAD, à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture avait pour parrain le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, Tontama Charles Millogo.

Le numérique est un facteur essentiel pour la transformation digitale, comme la transformation digitale est un facteur essentiel pour la transformation structurelle des économies. Il devient donc indispensable de développer l’un des piliers importants du numérique, à savoir l’infrastructure TIC. C’est dans cette perspective que le Burkina Faso a engagé des projets majeurs avec l’adoption du Plan de développement de l’infrastructure nationale de l’information et de la communication.

Au titre des projets, l’on a le projet G-Cloud qui bénéficie de l’appui financier de la Banque mondiale. Ce projet est confié au ministère du Développement de l’économie numérique et des Postes, et l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) est chargée de sa mise en œuvre. Le directeur général, Dié Sanou, à propos de l’état d’exécution, a déclaré ceci : « Le projet est à terme actuellement. Toutes les infrastructures ont été installées. Il nous reste la phase d’exploitation. Et nous avons jugé nécessaire de nous associer à l’Université virtuelle du Burkina Faso pour son exploitation ». Désormais, le Burkina Faso peut s’enorgueillir d’être l’un des pays dans la sous-région à avoir construit cette importante infrastructure.

La ministre Hadja Sanou/Ouattara a mis en évidence les nombreux avantages du Cloud pour les utilisateurs. Cette infrastructure nationale, selon elle, permet aux entreprises d’avoir accès à une infrastructure haut de gamme à moindre coût. Aussi, insiste-elle, « il suffit d’avoir un ordinateur, une connexion internet et un accès au Cloud en payant seulement l’usage pour bénéficier d’un confort de travail comme si on avait déployé en nous seulement tout un réseau local de serveurs, un datacenter, des plateformes avec des licences ».

Afin d’amener les utilisateurs du Cloud à s’approprier la technologie et à pouvoir l’utiliser au quotidien pour le développement de tous les services que ce soit de l’administration publique ou de l’administration privée, l’UVBF et l’ANPTIC organisent, du 18 au 20 février 2020, une session de formation sur le Cloud computing, à Ouagadougou.

Le contenu de la rencontre

La présente session abordera les généralités et concepts de base du Cloud computing ; la présentation d’Openstack ; les principaux cas d’utilisation de l’Iaas (théorie et pratique). Des thématiques relatives aux aspects économiques et juridiques du Cloud, et à la gouvernance des systèmes d’information seront également développées. Les notions fondamentales des applications cloud seront aussi abordées à travers l’architecture d’application, l’application Cloud native, la comparaison entre les applications traditionnelles et les applications cloud natives et les avantages des applications Cloud native.

En vue de permettre une meilleure assimilation de la phase théorique, des travaux pratiques sur la cloudification d’une application existante et le développement d’une application d’une application native cloud sont inscrits au programme.

« Cette formation a l’avantage de démystifier le Cloud. Parce que c’est une infrastructure futuriste. Seuls les pays qui ont déjà un réseau national de grande capacité ont le Cloud. Aujourd’hui, c’est une réalité dans notre pays, et il faut permettre à nos ingénieurs de s’approprier l’infrastructure », a clarifié la ministre en charge du développement numérique, avant d’annoncer l’ouverture prochaine de l’UVBF. Elle sera hébergée sur le Cloud du pays.

A ce jour, quatre grands secteurs sont déployés au niveau national. Le parrain, de son côté, a remercié l’UVBF d’avoir cru à l’ANPTIC et à ce projet. Aussi, il a exhorté les partenaires à faire la promotion de cette infrastructure dans leur milieu de vie professionnelle.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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