E-agriculture
Le consortuim C4C a organisé au profit de ses membres un atelier d’information sur les solutions de virtualisation des équipements informatiques le 28 mai 2012. Les solutions de virtualisation permettent de réduire les coûts des projets à composante informatique.
Qu’est ce qu’une virtualisation ? elle consiste à utiliser les ressources d’un ordinateur pour créer d’autres postes de travail à partir d’écrans et de claviers, se souris le plus souvent. Il est possible par exemple à partir d’une seule unité centrale de créer des dizaines de postes de travail en fonction des choix de virtualisation. Ces solutions ont toujours existé pour les grandes entreprises et l’accroissement de la capacié des ordinateurs ( on utilise généralement de 5 à 10 % des capacités d’un ordinateur moyen) a relancé la virtualisation pour les petites entreprises, pourquoi pas pour des solutions informatiques en faveur du monde rural.
Dama Aimé, chargé de maintenance à Yam Pukri qui a fait la présentation lors de l’atelier a pris un exemple de virtualisation avec le le système ncomputing. Une démonstration a eu lieu et les questions ont tourné autour des avantages et des inconvénients de ce type de solution. Pour les avantages, la solution ncomputing permet de faire tourner 5 à 10 organisateurs à partir d’une seule unité centrale pour la série X et pour la série L, des dizaines de PC peuvent être utilisés. On reduit alors la consommation énergétique, on depense moins en logiciel et en antivirus ainsi quen maintenance. Une salle informatique qui comprenait 40 organisateurs peut être reduit à 4 ou 5 PC seulement, d’ù un gain énorme. que ce soit dans le domaine de l’éducation, de l’entreprise et dans bien d’autres comme les cyber cafés , les solutions de virtualisation permettent de réduire les coûts.
On peut se poser la question pourquoi la solutionn n’est pas trop répandue ? en grande partie à cause du fait que les commercants n’y ont pas d’intérêt. Pour les chargés de maintenance , ces solutions leur hôtent le pouvoir et menace en partie leur emploi parce qu’au lieu de gérér un parc de dizaines de machines, on sera contraint de gérer une dizaine, avance sylvestre ouédraogo, coordonnateur de Burkin ntic.
C’est donc à la société civile de travailler pour informer la population sur les avantages de ces solutions et de travailler pour les imposer partout. L’Etat a également un rôle à jouer si nous voulons économiser sur nos maigres ressources.
Dans l’ensemble, les participants se sont dits satistfaits et pensent être dans l’avenir de bons défenseurs de ces solutions à petits budgets et veulent les intégrer dans les projets actuels et futurs.
Pour en savoir plus :
allez sur http://www.ncomputing.com/
Voir la salle informatique de Yam Pukri qui utilise cette technologie.
http://www.yam-pukri.org
Bntic